Demi-marathon International de Québec 2007
Nouveau parcours et conditions idéales
À l’instar du Demi-marathon de Montréal deux semaines plus tôt, le Demi-marathon International de Québec (DMIQ) nous réservait lui aussi un nouveau parcours pour sa 4e édition en ce dimanche 6 mai 2007 où un soleil tout-à-fait radieux brillait dans un ciel azur sans nuage. La température était juste assez fraîche pour courir très à l’aise.
La ligne d’arrivée de même que le centre nerveux des opérations se trouvaient sur les terres du magnifique Domaine Maizerets, situé quelques kilomètres à l’est du centre-ville de Québec (sortie de l’avenue D’Estimauville en empruntant l’autoroute 440 en direction est). Organisé par l’équipe du circuit Courir à Québec (www.couriraquebec.com) qui est aussi maître d’œuvre du Marathon des Deux rives dont la 10e édition aura lieu le 26 août prochain, le DMIQ se veut une occasion de découvrir un autre visage de la Vieille Capitale. Le parcours consiste en une boucle de 16,8 km dont l’extrémité est s’approche des Chutes Montmorency et dont la moitié emprunte la piste cyclable qui borde le fleuve St-Laurent en parallèle avec l’autoroute 440.
En plus d’une course de 3 km pour les jeunes (7-14 ans), des épreuves de 10 et 30 km complétaient le programme avec l’épreuve-phare du demi. Environ 1200 participants prenaient part à l’une ou l’autre des 4 épreuves. Distance peu fréquente dans le calendrier des courses, c’est l’épreuve du 30 km qui m’incita à m’inscrire au DMIQ puisqu’elle cadrait parfaitement dans mon programme d’entraînement en vue du Marathon d’Ottawa (www.runottawa.ca) dimanche le 27 mai 2007.
Les participants au circuit de 30 km devaient effectuer les 13.2 derniers kilomètres de la boucle pour ensuite la parcourir au complet; des autobus assuraient la navette entre le Domaine Maizerets et le lieu de départ. La caravane du 30 km s’ébranla à 8h00 AM et le premier termina l’épreuve en 1h51 (la première femme en 2h12) alors que le 178e participant fermait la marche en 4h34. Quant au demi, le vainqueur terminait en 1h11 et la première femme en 1h25. En ce qui me concerne, je suis très fier de mon « negative split » : après avoir maintenu un peu moins de 5 minutes au kilomètre, j’ai accéléré lentement mais constamment du 20e kilomètre à l’arrivée (2h22) sans ressentir de fatigue.
Trêve de statistiques, la portion du parcours qui emprunte la voie cyclable nous a offert de très très beaux points de vue sur le fleuve, l’Île d’Orléans et la ville de Québec et ce, malgré le voisinage rapproché de l’autoroute 440. Pour un « étranger » comme moi qui ne se lasse jamais de visiter Québec, ce fut un véritable régal pour les yeux. L’absence totale de facteur éolien a contribué à rendre les conditions de course franchement idéales! Je suis toutefois bien conscient qu’en présence d’un fort vent de face, la course aurait pu être passablement laborieuse…
Une fois de plus, les coureurs ont été bien gâtés par l’ensemble des bénévoles enthousiastes qui n’étaient pas avares de leurs encouragements. À l’arrivée, un brunch était servi sous la tente (très bonnes crêpes et véritable sirop d’érable), après la distribution de bien belles médailles.
Sur une note personnelle, je m’en voudrais de ne pas souligner à quel point l’adage « le monde est petit » s’applique particulièrement à notre merveilleux univers de la course à pied. Je n’étais pas sitôt arrivé sur le site du Domaine Maizerets que je croise Daniel Laberge, digne représentant du Club La Foulée, que j’avais eu le plaisir de rencontrer au Marathon de Niagara Falls (www.niagarafallsmarathon.com) le 22 octobre dernier! Puisqu’il s’est empressé de me présenter d’autres membres de son club, je ne pouvais donc souhaiter meilleur accueil et les minutes précédant le départ me sont apparues bien courtes. Après la course, je me suis permis de visiter le site du club (www.lafoulee.com) pour constater à quel point il s’agit d’un club très dynamique et bien organisé.
Finalement, il me semble que dans un monde idéal, il devrait y avoir davantage de courses de 30 km au calendrier, un défi plus exigeant qu’un demi-marathon tout en étant plus accessible et moins éprouvant qu’un marathon. Je crois également, au risque de me faire contredire par de vrais connaisseurs, qu’une telle distance, en mode « compétitif », permet de bien mesurer notre progression et/ou préparation en vue d’un marathon. De toute manière, j’ai vraiment aimé la distance et je n’ai même pas eu besoin de temps de récupération, alors que pour le marathon, c’est une autre histoire ! Enfin, il convient d’ajouter que la plus vieille course à pied en Amérique du Nord se déroule sur un circuit de 30 km à Hamilton et fêtera son 113e anniversaire le 30 mars prochain (www.aroundthebayroadrace.com). Il va sans dire que j’aimerais bien y participer.
Marc Dagenais