Marathon des Deux Rives, Québec 2007
Contrairement au 30e Maski-Courons, le 10e anniversaire du marathon de Lévis et Québec (www.couriraquebec.com), tenu le dimanche 26 août 2007, nous en a mis plein la vue! Le très beau parcours qui s’étire de Lévis (tout près du siège social du Mouvement Desjardins) au Vieux-Québec (en bas) et qui enjambe la familière structure métallique du plus long pont de type cantilever au monde, n’a subi qu’une légère amélioration par rapport à l’an dernier.
Nous avions décidé d’arriver un peu plus tôt la veille, afin de pouvoir profiter d’une sieste après la séance de « magasinage » au Salon de l’activité physique (hôtel Hilton). Nouveauté cette année, le T-shirt officiel était « technique » (enfin!) et nous recevions aussi une casquette (également « technique »). De nombreux panneaux présentaient des souvenirs des 9 éditions précédentes du marathon et, comme à l’accoutumée, de nombreux kiosques distribuaient des renseignements concernant des courses à venir.
Après un copieux repas de pâtes suivi d’une (trop) courte nuit de sommeil, nous prenions tôt l’autobus nous menant à Lévis. Comme l’an dernier, la logistique de cet événement bien rodé et bien implanté dans la communauté, était réglée au quart de tour. Plus de 4800 coureurs provenant d’une trentaine de pays y participaient. Les temps réalisés au marathon sont acceptés comme temps de qualification pour le marathon de Boston et j’ai d’ailleurs utilisé mon résultat de 3h19 lors de mon inscription le 5 septembre dernier (www.bostonmarathon.org).
Outre le marathon, d’autres distances figuraient au programme : un demi-marathon, un 10 km, une course par équipes (4 x 10 km), un mini-marathon (4,2 km) et une activité non chronométrée de 5 km. Les départs du marathon et du demi avaient lieu à 8h30 AM.
Contrairement à l’année précédente où le temps était frisquet et plutôt venteux sur la ligne de départ, le soleil et l’air humide (et assez chaud pour une fin d’août à Québec) nous laissaient entrevoir des conditions plus difficiles à supporter à mesure que l’heure avancerait. Personne n’a donc eu besoin de se couvrir d’un vieux chandail supplémentaire ou même du bon vieux sac à ordures vert pour conserver sa chaleur au départ !
Après un premier 10 km de descente graduelle sans histoire dans les rues de Lévis, la rue St-Joseph nous offre un très beau point de vue sur le fleuve et la majesté du Cap Diamant nous saisit. Pas étonnant que la revue Runner’s World (édition de janvier 2007), a.k.a. la bible des coureurs, considère ce marathon comme l’un des 10 qu’il faut compléter une fois dans sa vie! Après cet épisode de contemplation active, l’on se ressaisit en voyant le pont de Québec au loin, si minuscule… Parce qu’il faudra tout de même s’y rendre si on veut pouvoir ensuite revenir vers le Vieux Québec!
Mais, bon, le panorama offert le long du parcours pour se rendre au pont est très beau et parfois carrément superbe ! De plus, de nombreuses personnes nous encouragent à plusieurs endroits, de même que les très nombreux bénévoles aux tables d’approvisionnement ou aux intersections, qui nous transmettent leur enthousiasme sans retenue. Ceux-ci ne seront jamais assez remerciés pour leur contribution puisque nous passons à côté d’eux en coup de vent.
Donc, la rive sud du fleuve nous dévoile ses charmes champêtres avant la montée vers le tablier du pont, soit quelques kilomètres après la ligne de départ du demi-marathon. Encore cette année, je n’ai pas trouvé cette montée aussi difficile que certains veulent bien le laisser croire; personnellement, j’ai davantage de difficulté avec les descentes et celle menant au boulevard Champlain n’a pas fait exception. Ensuite, le trio soleil-chaleur-humidité nous accompagnait pour les derniers 12 kilomètres le long du fleuve (après 11h00 AM, c’est bien lourd).
Vers le 38e kilomètre, j’ai eu l’impression de frapper le mur et je me suis permis 4 petites marches de 100 mètres chacune, après lesquelles j’ai pu repartir en accélérant le tempo (à ma grande surprise), ce qui m’a permis de finir sans trop souffrir. J’ai amélioré mon « PR » d’une minute avec un résultat de 3h19. L’amateur de breloques que je suis a bien apprécié la superbe médaille du « finisher ». Il s’agit définitivement d’une belle pièce de collection.
Des 992 participants ayant pris le départ du marathon, 958 ont franchi le fil d’arrivée, dont le premier homme, Amor Dehbi de Montréal (également vainqueur du Maski-Courons), en 2h24. Chez les femmes, la performance de Nathalie Goyer est digne de mention : elle termine en tête pour la troisième année consécutive avec un temps remarquable de 2h55. Comme l’indiquait le quotidien Le Soleil, ses 130 à 150 km d’entraînement hebdomadaire au cours de l’été ont porté fruit.
Enfin, ce marathon revêt une importance particulière pour moi puisque l’édition précédente fut mon premier. Mon prochain marathon sera celui du 14 octobre prochain à Toronto… et j’espère revenir l’an prochain à Québec alors que toute la ville sera en liesse dans le cadre de son 400e anniversaire de fondation.
Marc Dagenais