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Course d’ouverture 2010

Course d’ouverture 2010

Quarante-trois coureurs (dont plusieurs nouveaux visages) ont fait acte de présence le 3 avril dernier lors de la traditionnelle course d’ouverture. Le soleil et la chaleur étaient aussi au rendez-vous en ce samedi du weekend de Pâques. En effet, c’est sous une température record de 26 degrés que le coup d’envoi de la saison a été donné.

Le départ de la course a eu lieu cette année à la Polyvalente. Nous découvrions tous un nouveau parcours qui passe entre autres par la nouvelle piste cyclable qui longe la carrière.

Vous trouverez ci-dessous quelques photos du groupe et des coureurs, ainsi que les résultats tels que compilés encore cette année par Jean-Sébastien et vérifiés par Cadotte, Gilles & co.

Bon début de saison à tous!
Réjean

NOM Temps Distance
1 GIRARD MATHIEU 00:37:39 10
2 GOYER NATHALIE 00:38:35 10
3 LAVOIE MARC 00:43:35 10
4 PAPIN NORMAND 00:45:06 10
5 DAGENAIS MARC 00:45:09 10
6 POULIN MARC-ANDRÉ 00:47:42 10
7 LACASSE JACQUES 00:48:31 10
8 NADEAU YANNICK 00:49:28 10
9 LEFRANÇOIS ROBERT 00:49:38 10
10 BERNIER DANIELLE 00:50:45 10
11 BOURBEAU ALAIN 00:52:34 10
12 OUELLET ODILE 00:54:05 10
13 CÔTÉ FLORIAN 00:56:28 10
14 BEAULIEU GHISLAINE 00:57:38 10
15 BERNIER MÉLANIE 01:00:47 10
16 CADOTTE GILLES 00:21:19 5
17 LAMONTAGNE BENOIT 00:21:46 5
18 LAMONTAGNE DANIEL 00:21:58 5
19 CHOQUETTE JEAN 00:23:19 5
20 GAGNÉ RÉJEAN 00:24:08 5
21 PAQUETTE RICHARD 00:24:32 5
22 ROULEAU ROCH 00:25:12 5
23 HUTTON CHERRYL 00:25:23 5
24 MOREAU ALEXANDRA 00:25:35 5
25 LAFOND RÉJEAN 00:26:40 5
26 MOREAU PIERRE-PAUL 00:26:58 5
27 VENNE LUC 00:27:27 5
28 GAGNON CHANTAL 00:28:11 5
29 SIMARD DOMINIQUE 00:28:24 5
30 DUPUIS GISÈLE 00:28:33 5
31 LAPOINTE JOSÉE 00:28:35 5
32 ROY GUY 00:28:37 5
33 POISSON STÉPHANIE 00:29:00 5
34 PAPIN DIANE 00:30:28 5
35 CÔTÉ GERMAIN 00:31:16 5
36 LAVOIE Marie-Claude 00:32:51 5
37 TRUEMAN KENNETH 00:32:51 5
38 BEAUDOIN GILLES 00:40:24 5
39 DURANCEAU JULIE P
40 LACHAPELLE STEPHANE P
41 LECOT FRANÇOIS P
42 NANEIX DOMINIQUE P
43 VANIER LAURENT P
Total des présences 43
P 5
5km 23
10km 15
Course des Givrés 2010

Course des Givrés 2010

Cette année, la course n’a eu de givré que le nom.

En effet la température fut très clémente pour la plus récente édition, qui s’est tenue le 23 janvier 2010. Sous un soleil radieux, avec une température confortable d’environ -5C et un vent plus que léger, les conditions étaient réunies pour que la course soit agréable.

D’ailleurs ce sont 32 coureurs qui se sont présentés cette année. On rappelle qu’il s’agit d’une course prédiction, sans montre. Difficile pour ceux qui ne courent par régulièrement l’hiver de prédire leur temps sur un 10km. Plusieurs ont d’ailleurs fait mieux que leur prédiction, puisque la surface et la température étaient propices à une course assez rapide.

En bout du compte, c’est Laurent Jugant qui s’est mérité le prix, soit une bouteille de vin, Laurent ayant couru dans un temps tout à fait fidèle à sa prédiction.

Réjean

PS: Lors de l’asssemblée annuelle qui s’est tenue le même jour, le représentant de la Foulée d’Honneur nous a informé que la course des givrés aurait dû se tenir, suivant les us et coutumes du club, le dernier samedi de janvier (donc le 30). Le conseil a pris bonne note de la chose, personne au conseil n’ayant auparavant été mis au courant de cette coutume. Qu’on se le tienne pour dit, on le saura à l’avenir, et c’est écrit ici même! (on notera par ailleurs que la date de la course des givrés est inscrite sur vos calendriers de la saison, et donc connue plusieurs mois à l’avance…).

Réalisé Prédit Différence
NOM hh:mm:ss hh:mm:ss mm:ss + ou –
JUGANT LAURENT 00:40:00 00:40:00 00:00
FRÉCHETTE MICHEL 01:09:45 01:09:35 00:10 +
VENNE LUC 00:58:48 00:59:00 00:12
GAGNON MARC 00:55:08 00:54:50 00:18 +
LEFRANÇOIS ROBERT 00:49:42 00:50:00 00:18
GOYER NATHALIE 00:39:53 00:39:30 00:23 +
LE PORHO DAVID 00:37:00 00:36:30 00:30 +
MOREAU PIERRE-PAUL 01:02:34 01:02:00 00:34 +
JUTRAS LISE-ANDRÉE 01:00:59 01:02:00 01:01
OUELLET ODILE 00:54:53 00:56:00 01:07
PELLETIER MANON 00:55:39 00:57:00 01:21
GAGNÉ RÉJEAN 00:47:55 00:49:30 01:35
MARCHAND VIVIANNE 00:50:35 00:52:11 01:36
SIMARD DOMINIQUE 00:56:53 00:58:37 01:44
DAGENAIS MARC 00:46:39 00:48:30 01:51
LAMONTAGNE DANIEL 00:46:39 00:48:30 01:51
BEAULIEU GHISLAINE 00:57:30 00:55:30 02:00 +
PAPIN DIANE 01:02:47 01:05:00 02:13
LACHAPELLE STEPHANE 01:03:31 01:00:00 03:31 +
CAREY GERRY 00:48:20 00:52:00 03:40
BOURBEAU ALAIN 00:52:08 00:56:00 03:52
CADOTTE GILLES 00:43:39 00:48:00 04:21
GAGNON CHANTAL 00:55:19 01:00:00 04:41
GIRARD MATHIEU 00:42:27 00:37:23 05:04 +
LAFOND RÉJEAN 00:52:52 00:58:00 05:08
Montpetit Édith 00:46:39 00:52:00 05:21
BERNIER DANIELLE 00:52:17 00:58:00 05:43
CÔTÉ GÉRALD 01:17:03 01:03:37 13:26 +
QUESNEL LOUISE 01:13:40 01:33:20 19:40
JACKSON ROBERT P
LECOT FRANÇOIS P
NANEIX DOMINIQUE P
Moyenne 00:53:50 00:55:16 03:13
P 3
5km 4
10km 25
Présences 32
Souper de Fermeture

Souper de Fermeture

Vendredi le 13 novembre 2009 a eu lieu le traditionnel souper de fermeture du club, qui marquait officiellement la fin de notre saison de course. Cette année ce fut salle comble, plus de 60 coureurs étant présents. Une trentaine d’entre eux ont d’ailleurs reçu leur médaille de progression au cours de la soirée, qui s’est terminée par un karaoké (félicitations à François, notre entraîneur, pour avoir cassé la glace avec son interprétation de Roxanne!)

Sans plus tarder, voici quelques photos croquées lors de la soirée. Si vous avez des photos supplémentaires, n’hésitez pas à me les faire parvenir!

Réjean
Course de Fermeture – Battons le Président 2009

Course de Fermeture – Battons le Président 2009

Quinze valeureux coureurs du CCRMSB se sont présentés ce samedi le 31 octobre pour tenter de battre le président. (Pas avec un bâton bien entendu, mais à la course…)

Sous un temps plutôt maussade (pluie légère mais soutenue, vent de 31 km/h du sud et 13 degrés C) ils se sont fait aller ‘joyeusement’ les jambes.

Pour donner l’exemple en ce temps d’élection municipale, l’heure était au consensus. En effet, dans un souci d’efficacité, sans contribution à la caisse électorale du président, et pour éviter un trop long affrontement avec une température pas trop concilliante, tous les coureurs décidèrent d’avoir un départ simultané et de s’en tenir à un 5 km.

Votre statisticien préféré de l’équipe a donc eu la tâche de traiter les résultats (un contrat sans rémunération et pas besoin de tour en bateau) afin que le gagnant soit déterminé correctement. Il faut dire que l’enjeu est de taille! : une bouteille de cidre mousseux Michel Jodoin – cuvée 2008, provenant directement du Rang Petite Caroline à Rougemont.

Vous constaterez dans les résultats ci-dessous que le président et la vice-présidente ont travaillé en parfaite collaboration puisque ce sont eux qui n’ont pas d’écart réel par rapport à leur temps de référence. Le statisticien a dû faire quant à lui faire quelques foulées trop rapidement puisqu’il a pris seulement 3 secondes au président.

Notre ami le fondateur Robert Gemme a réussi son parcours en dessous du 30 minutes avec un programme d’entraînement à la Laurent Jugant m’a-t-il confié.

Le gagnant qui se mérite la pétillante bouteille est donc Réjean Lafond qui a battu son temps de référence par 2 min 59 secondes. Ci-dessous le tableau des résultats.

Merci à Odile pour le chronométrage.

Gilles Cadotte

Nom Chrono de Référence Chrono Réalisé Différence
10 km 5 km 5 km (Réalisé vs réf.)
1 LAFOND RÉJEAN 00:56:22 00:27:02 00:24:03 -02:59
2 MARCHAND VIVIANNE 00:55:20 00:26:32 00:25:15 -01:17
3 CADOTTE GILLES 00:45:37 00:21:53 00:21:50 -00:03
4 LACHAPELLE STEPHANE 00:59:20 00:28:27 00:28:26 -00:01
5 SIMARD DOMINIQUE 00:57:31 00:27:35 00:27:35 +00:00
6 MARCOTTE FRANÇOIS 00:59:47 00:28:40 00:28:43 +00:03
7 GAGNÉ RÉJEAN 00:46:45 00:22:25 00:23:27 +01:02
8 BOURBEAU ALAIN 00:51:38 00:24:46 00:25:50 +01:04
9 LEFRANÇOIS ROBERT 00:48:16 00:23:09 00:24:33 +01:24
10 VENNE LUC 00:54:09 00:25:58 00:27:30 +01:32
11 DURANCEAU JULIE 00:50:30 00:24:13 00:26:41 +02:24
12 GEMME ROBERT 00:56:53 00:27:17 00:29:48 +02:31
13 ROY GUY 00:50:13 00:24:05 00:26:37 +02:32
14 CÔTÉ GERMAIN 00:56:30 00:27:06 00:29:41 +02:35
15 RANCOURT ALAIN 00:47:35 00:22:49 00:26:24 +03:35
16 OUELLET ODILE 00:55:51 00:26:47 P
Moyenne 00:53:27 00:25:38 00:26:24 +01:28

PS: Dans l’ordre, voici les temps utilisé pour le temps de référence:

  • Meilleur temps des courses chronométrées du CCSRMSB le mercredi
  • Grande-Virée 2009
  • Résultat de compétion 2009 X1,03
  • Marathon et demi-marathon de 2009, corrigés pour 10km
  • Autres compétitions en 2009
  • Résultats antérieurs à 2009

Gilles Cadotte

Les Photos:

Réjean
Wineglass Marathon – Bravo à nos gazelles!

Wineglass Marathon – Bravo à nos gazelles!

Un petit mot pour souligner l’excellente performance de Nathalie Goyer et Mathieu Girard au Wineglass Marathon tenu à Corning dans l’état de New-York dimanche le 4 octobre dernier.

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En effet, Nathalie a complété le marathon en première place chez les femmes, et ce pour une troisième année consécutive. Nathalie est arrivée 16e au classement général, avec un temps exceptionnel de 2:54:06. Et cela après avoir couru un autre marathon la semaine précédente.

Mathieu, de son côté, est arrivé au 17e rang (tout juste derrière Nathalie), en 2:54:44, arrivant ainsi 1er chez les hommes de 30-34 ans.

C’est très impressionnant. Toutes nos félicitations. Et bonne récupération!

On peut lire un article sur le marathon et sur Nathalie au lien suivant: « Wineglass Marathon: Byler, Goyer win third straight titles« . Et on peut voir les résultats complets ici.

Bruno

Relais du tour du Lac Memphrémagog

Relais du tour du Lac Memphrémagog

117 km en 17 étapes

Samedi le 26 septembre dernier, une équipe du CCRMSB composée de 5 coureurs a réalisé le Tour du lac Memphrémagog en 8:08:56.

L’équipe s’est classée 5ème sur un total de 55 équipes en gardant une allure moyenne de 4:11 minutes par km. Elle était composée de Daniel Lamontagne, Mathieu Girard, Marc Dagenais, Laurent Jugant et Gilles Cadotte. Cete valeureuse bande de malades était également accompagnée de François Lecot qui a regardé les coureurs de dos durant tout le tour.

Pour tous, ce fut une expérience de course et d’équipe captivante, enlevante, dans un cadre enchanteur avec des paysages (et des côtes aussi) à vous couper le souffle. Le tout s’est déroulé sous une température idéale. Tout le monde n’a pas vu le temps passer, l’esprit d’équipe était à son meilleur et la bonne humeur régnait dans une atmosphère de nirvana collectif.

Nous voulons définitivement renouveler l’expérience en encourageons les autres membres du CCRMSB à tenter l’expérience. L’évènement se déroule sous le thème Courir pour grandir et vise à ramasser des fonds pour cette fondation du même nom qui vient en aide au jeunes.

Gille Cadotte

Tour du Lac Brome 2009

Tour du Lac Brome 2009

Dimanche le 21 juin 2009 avait lieu la 31ème édition du Tour du Lac Brome. Un tour marqué par un haut niveau d’humidité et le retour de la chaleur. Mais surtout, une belle occasion pour plusieurs membres du club de se rencontrer au terme d’une belle course sur un des beaux parcours de la saison… pas plat non plus.

Luc Venne était très satisfait d’avoir enfin pu obtenir sa médaille d’argent sur le 20km, qui lui avait échappé de peu la semaine précédente à notre Grande Virée…

Voici quelques photos croquées lors de cette occasion. (cliquez sur les photos pour agrandir):

Réjean
Une 12ème médaille de progression pour deux membres du Club!

Une 12ème médaille de progression pour deux membres du Club!

Jean Choquette et Jacques Lacasse sont venus rejoindre Ghislaine Beaulieu au ‘temple de la renommée’ des membres ayant réussi à cumuler toutes les médailles de progression. Cet en effet la 12ème et dernière médaille d’or qu’ils ont réussi à obtenir en complétant leur 20km le mercredi 6 mai dernier (en 1:30:39 pour Jean, et 1:32:03 pour Jacques). Toutes nos félicitations! Un exploit particulièrement rare qui demande persévérance et assiduité au club!

Ce même soir Marc Lavoie a également décroché une médaille de progression, soit le bronze pour un 15km (en 1:14:57). Bravo!

Nous publierons le premier récapitulatif des médailles de progressions pour 2009 après le défi Gérard Côté de dimanche prochain.

Boston, LE marathon

Boston, LE marathon

Contexte et historique

Les sports à Boston, c’est bien plus que les Bruins, Red Sox et Celtics puisque l’on peut aisément associer Boston au mot «marathon». Sans doute plus que tout autre marathon, celui de Boston a donné à cette épreuve athlétique ses lettres de noblesse. C’est avec grande joie que j’ai participé à la 113e édition de cette course mythique le 20 avril dernier. Les mots qui suivent, pourtant nombreux, ne sauront suffire à bien refléter les forts sentiments qui m’animaient en courant, pour la seconde fois, ce parcours chargé d’Histoire et, à certains endroits, parsemé de verres de Gatorade aplatis!

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Au privilège de parcourir le même chemin que d’illustres athlètes tels que Jacqueline Gareau, Joan Benoît, Gérard Côté, Bill Rodgers, Alberto Salazar et tutti quanti, s’ajoutaient ceux d’être accompagné de mes amis Laurent Jugant et Mathieu Girard, deux gazelles du club de St-Bruno, et de voyager avec le groupe organisé par Pierre Bourassa. Ce «gentlemen runner» qui compte plus de 120 marathons à son curriculum vitae sait vraiment y faire en termes d’organisation. Généreux de sa personne, simple et bon vivant, il a su prend soin de la logistique pour nous permettre de nous concentrer sur la course. J’en profite pour lui réitérer l’expression de mon éternelle reconnaissance.

Le qualificatif de mythique se trouve souvent accolé au Marathon de Boston par certains d’entre nous marathoniens puisqu’une participation à celui-ci représente rien de moins que la quête du Saint Graal. En effet, tout participant doit obligatoirement avoir terminé un marathon au préalable à l’intérieur d’un temps prescrit en fonction de son âge et sexe. Par exemple, avec 46 printemps, je dois courir la distance en moins de 3h30 (4h00 pour une dame). En guise d’aperçu des critères de qualification, voir sur le site officiel: http://www.baa.org/BostonMarathon/Qualifying.asp.

De plus, Boston fait non seulement partie des 5 marathons dits « Majors » avec Berlin, Chicago, Londres et New York (voir http://www.worldmarathonmajors.com/CA/), mais il s’agit en outre du plus ancien marathon à avoir lieu sur une base annuelle après avoir été lancé en 1897 dans la foulée du premier marathon olympique moderne tenu l’année précédente. La distance des premières éditions était de 24,8 milles (à l’instar du marathon des Olympiques d’Athènes en 1896) et fut changée pour 26,2 milles à la suite des Olympiques de Londres de 1908 où le nouveau standard fut établi.

Contrairement à la grande majorité des courses qui ont lieu au cours du week end, cet événement a toujours eu lieu lors du «Patriots’ Day», soit le 19 avril depuis la première édition jusqu’à celle de 1968; par la suite, cette journée fériée fut déplacée au troisième lundi d’avril. Le «Patriots’ Day» est jour férié depuis 1894 dans les états du Massachusetts et du Maine et souligne les batailles de Lexington et Concord le 19 avril 1775 en prélude à la Révolution Américaine. Outre le célèbre marathon, la tradition veut que les Red Sox jouent un match de baseball à domicile en ce jour.

Expo-Santé et tourisme

Nous avons quitté Montréal tôt samedi matin, le 18 avril. Dans notre autobus, l’ambiance était au partage d’intéressantes anecdotes de course et le ton était donné pour le reste du week end. Nous avons également visionné l’excellent film «Spirit of the Marathon» de même que le reportage «live» du marathon de l’année précédente.

Arrivés tôt en après-midi, nous sommes allés à l’Expo-Santé quérir notre dossard, puce électronique et chandail technique à l’effigie du marathon (un jaune serin plutôt excessif cette année). L’événement avait lieu au Hynes Convention Center et tout était vraiment «BIG», comme les «Amââricains» aiment faire les choses. Compte tenu du nombre de participants à ce prestigieux marathon, il y avait foule et cela prenait de longues secondes pour passer d’un kiosque à l’autre, et de très longues minutes pour passer à la caisse enregistreuse de la boutique officielle Adidas.

À l’Expo, j’ai également eu le grand plaisir de jaser avec Kathrine Switzer (http://www.marathonwoman.com), rendue célèbre par sa participation «illégale» au marathon de Boston en 1967 et sa quasi-expulsion de celui-ci (les femmes n’ont été admises à l’épreuve qu’en 1972 – voir images sur son site web), de même qu’avec Bart Yasso, «Chief Running Officer» de la revue Runner’s World. Dick Hoyt, ce colonel à la retraite de l’armée américaine qui participe à des marathons et des triathlons « Ironman » en transportant son fils handicapé, était présent pour dédicacer son livre dont je recommande la lecture (http://www.amazon.com/Its-Only-Mountain-Dick-Rick/dp/0941072517); il courait bien sûr le marathon avec Rick lundi.

Après environ 3 heures dans cette foire, nous avons soupé chez Cheers, établissement rendu célèbre par la série télévisée éponyme et situé à côté du magnifique «Public Garden». Le dimanche fut consacré à une balade touristique de cette très belle ville. Au souper, considérant que je n’avais pas été particulièrement emballé par le «pasta dinner» l’an dernier, nous avons consommé nos hydrates de carbone ailleurs. Comme l’an dernier, le souper de pâtes officiel avait lieu à l’intérieur du gros bunker servant d’hôtel de ville. Les gens se retrouvent éparpillés un peu partout dans ce temple du béton et le choix de nourriture n’est pas très varié; par contre, il faut saluer l’efficacité du service.

Derniers préparatifs

Pour le grand jour, Pierre avait vu à ce que nous puissions utiliser notre propre autobus pour nous rendre au départ du marathon dans la petite ville d’Hopkinton. Ainsi, nous avons pu y relaxer et faire nos derniers préparatifs avant le départ en tout confort. Au moment opportun, nous avons quitté notre abri pour traverser un «Village des Athlètes» improvisé sur le terrain d’une école secondaire, remettre nos effets dans les autobus qui les apporteront à la ligne d’arrivée et nous rendre dans nos enclos (« corrals ») respectifs pour attendre le départ. Il faut reconnaître à quel point, après toutes ces nombreuses décennies d’expérience, la logistique était réglée au quart de tour.

Et il faut saluer l’expertise de l’organisation pour si bien gérer la présence envahissante de près de 25 000 coureurs fébriles dans cette petite localité rurale. On avait donc prévu 2 vagues de départ, soit les dossards 1 à 13 999 qui s’élançaient à 10h00 et les autres à 10h30, pour éviter un trop grand engorgement lors des premiers kilomètres. Ces deux vagues étaient divisées en groupes de 1 000 coureurs, chacun dans son « corral » selon l’ordre de vélocité. En effet, les numéros de dossard étaient attribués en fonction du temps de qualification utilisé par les coureurs (par exemple, mon dossard no 7321 correspondait à mon temps de 3h15 fait à Corning, NY).

Le parcours

Après l’hymne national et le passage rapide de deux chasseurs dans le ciel, survint le moment tant attendu du départ. Naturellement, à ma hauteur, il m’a fallu environ 4 minutes pour me rendre à la ligne de départ… et 3h20 pour parvenir à celle de l’arrivée. Le ciel était nuageux et un vent de biais, parfois vif, nous rafraîchissait.

Le parcours est à peu près linéaire et débute en milieu rural sur une route bordée d’arbres. Déjà, la foule y est très nombreuse et enthousiaste. La principale difficulté des 10 premiers kilomètres consiste à ne pas se laisser emporter trop vite par l’effet d’entraînement généré par la foule de coureurs (à ce stade de la course, tous sont fringants) et ne pas se faire piéger par une topographie plutôt descendante.

En principe, il convient de se garder des réserves pour bien affronter les 4 côtes de Newton entre les 26e et 32e kilomètres (dont la fameuse «Heartbreak Hill»). En réalité, j’ai forcé la note un tantinet sur les premiers 15 km pour en payer le prix lors de ces ascensions. L’an dernier, les collines de Newton ne m’étaient pas apparues si redoutables et j’avais même trouvé Heartbreak Hill relativement facile. Sans doute que mon tempo «pépère» en première moitié de course y était pour quelque chose. Les marcheurs étaient tout de même nombreux à cet endroit. De l’autre côté de la pente, le parcours redevient descendant en majeure partie jusqu’à l’arrivée à Boston.

Mi-parcours endiablé

Comme l’année précédente, la gent féminine du collège Wellesley s’excite et crie à tue-tête environ à la mi-parcours si bien qu’on peut entendre la clameur au loin. Quel bruit assourdissant! Plusieurs de ces jeunes dames tenaient des pancartes indiquant «marry me», «kiss me» et autres suggestions originales. Toutes s’étiraient au-dessus des barrières pour un «high five». Quelle frénésie! Un moment fort du périple, surtout pour les mecs.

Il faut dire qu’il y avait foule tout le long des 42,2 km du parcours et très peu d’endroits dépourvus de supporters. Étant plus habitué aux parcours où les spectateurs se font plutôt rares, je suis à court de mots pour bien exprimer la sensation extraordinaire d’être encouragé par une foule si nombreuse, si enthousiaste et démonstrative, et pour une si longue durée. L’énergie de ces foules m’a littéralement transporté.

L’arrivée

Étant assez fatigué dès le 30e km, mon sourire est réapparu dès que l’immense enseigne CITGO indiquant le 25e mille s’est signalée à l’horizon. Lors des 4-5 derniers kilomètres, la foule devenait encore plus compacte et bruyante, et une véritable orgie d’encouragements ont rendu les dernières foulées tout simplement magiques.

Après l’arrivée sous l’immense arche bleue, les coureurs étaient accueillis par un dispositif impressionnant de bénévoles qui les dirigeaient vers les tables d’eau, puis vers les endroits où l’on remettait à chacun une couverture métallique, une belle médaille et un goûter frugal, et ensuite vers les autobus contenant les effets personnels. Voilà une logistique bien huilée.

Les statistiques

Je pense qu’un grand «WOW!» s’avère la conclusion partagée par la majorité des 22 849 coureurs ayant franchi le fil d’arrivée, le premier en 2h08 et le dernier en plus de 7h00. Mes amis Laurent et Mathieu ont terminé ensemble en 2h56 et Bill Rodgers, gagnant de Boston à quatre reprises (1975 et 1978-79-80 et icône du marathon chez l’Oncle Sam dans les années ‘70 et ‘80), était de retour pour compléter l’épreuve en 4h06.

Deux coureurs québécois connus, Louis-Philippe Garnier et Pierre-Luc Goulet, ont terminé en 2h38 et 2h59 respectivement; après avoir remporté l’édition 2008 du marathon de Rimouski (son premier), Audrey Longval faisait bonne figure avec 3h14. Pierre, notre G.O., complétait l’épreuve avec un excellent 3h53.

En guise de dessert pour ce menu de statistiques, Albert Miclette et son épouse Huguette ont souligné de belle manière leurs 50 années de mariage sur la route d’Hopkinton à Boston. Yves Boisvert de La Presse (également un coureur) en traite dans son excellente chronique que je vous invite à lire : http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/yves-boisvert/200904/24/01-850177-une-longue-et-belle-course.php).

Enfin, quoi de mieux pour célébrer une aventure sportive qu’un gros hamburger agrémenté de frites et arrosé d’une bonne bière locale… De quoi refaire le plein de calories!

Marc Dagenais

Course d’Ouverture – 2009

Course d’Ouverture – 2009

Course Ouverture 2009 - 5 avril

Ce ne sont pas les flocons de neige que l’on a vu ce matin qui ont refroidi les ardeurs des participants à la course d’ouverture, qui a officiellement lancé la saison 2009 du club. Malgré le temps humdie et frisquet, et un petit vent achalant, 31 membres se sont élancés vers 9h00 pour un 5 ou un 10 kilomètres. La course s’est déroulée dans la bonne humeur habituelle.

Certains  coureurs/coureuses avaient déjà plusieurs kilomètres au compteur ce matin puisque leur entraînement en vue d’un prochain marathon leur dictait un de faire 25+ kilomètres. Je leur lève mon chapeau… euh plutôt ma tuque! 

Ci-dessus se trouve la traditionnelle photo de groupe. D’autres photos suivront.

Réjean

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Nouveau site internet pour la Virée

Nouveau Site de la Grande Virée

Le nouveau site de la Virée des Sentiers est maintenant en ligne, et les inscriptions pour la 6eme édition du 14 juin 2009 sont ouvertes.

Les sites internet du club (ccrmsb.org) et celui de la virée des sentiers (courir-saint-bruno.ca) qui étaient des jumeaux siamois sont maintenant séparés, et ils auront leur autonomie propre dans la vie.

De plus, la page des photos contiendra les photos de toutes les éditions depuis 2004.

Réjean Gagné

Course des Givrés 2009

Course des Givrés 2009

Course des Givrés, 24 janvier 2009

C’est par un temps froid, venteux mais très ensoleillé qu’a eu lieu la course des givrés, le 24 janvier dernier, au Pub de St-Bruno. Vingt-trois membres se sont présentés pour cette nouvelle édition. Les résultats, compilés par Gilles, apparaissent ci-dessous.

Voir les photos….

Réjean

Résultats (en équivalent 10 km)

Réalisé Prédit Différence
NOM hh:mm:ss hh:mm:ss mm:ss + ou –
KRUCKO ORYSIA 01:06:36 01:06:21 00:15 +
LAVOIE MARC 00:40:03 00:39:30 00:33 +
BOUDREAU HERMYLE 00:42:43 00:42:00 00:43 +
OUELLET ODILE 00:55:51 00:55:00 00:51 +
GAGNÉ RÉJEAN 00:56:02 00:55:00 01:02 +
BEAULIEU LOUISE 00:56:05 00:55:00 01:05 +
VENNE LUC 01:00:50 01:02:00 01:10
CÔTÉ FLORIAN 01:07:14 01:08:27 01:13
MOREAU PIERRE-PAUL 01:06:53 01:05:20 01:33 +
BEAULIEU GHISLAINE 00:56:38 00:55:00 01:38 +
SIMARD DOMINIQUE 00:55:44 00:54:00 01:44 +
DAGENAIS MARC 00:47:58 00:50:00 02:02
JUGANT LAURENT 00:47:58 00:50:00 02:02
GIRARD MATHIEU 00:42:42 00:45:32 02:50
CÔTÉ GÉRALD 01:05:42 01:01:37 04:05 +
LAMONTAGNE DANIEL 00:45:41 00:50:00 04:19
LACASSE JACQUES 00:52:28 00:48:00 04:28 +
CADOTTE GILLES 00:47:05 00:52:00 04:55
LACHAPELLE STEPHANE 01:02:23 00:54:15 08:08 +
BERNIER DANIELLE 01:03:13 00:55:00 08:13 +
CÔTÉ GERMAIN 01:13:11 01:03:57 09:14 +
BOURBEAU ALAIN 00:55:04 01:05:00 09:56
NANEIX DOMINIQUE P
ROY GUY P
Moyenne 00:55:08 03:16
P 2
5km 5
10km 17
Présences 24
  • 14 coureurs ont fait plus que le temps prédit
  • Température de -18,5°C et vent d’ouest de 24 km/h
Tucson Marathon 2008

Tucson Marathon 2008

 
logo marathon Tucson

Courir dans le désert

Bien sûr, le titre est un brin exagéré!! Je n’ai point couru à travers le Sahara, mais plutôt participé au marathon de Tucson (Arizona) avec 5 amigos du club de St-Bruno. Cette ville, où les terre-pleins divisant les grandes avenues sont peuplés de beaux cactus élancés, nous garantissait tout de même un dépaysement complet en ce premier week end du mois de décembre.

Le nom officiel de l’événement, soit le « Holualoa Tucson Marathon« , apporte même une touche d’exotisme en évoquant une île paradisiaque du Pacifique Sud; pourtant, il s’agit de la dénomination d’une société immobilière locale qui est le principal commanditaire de la course.

Peu avant l’atterrissage, le bref survol de Phoenix, capitale et métropole de l’État, nous avait déjà permis d’apprécier la beauté particulière du paysage qui l’entoure, particulièrement ces montagnes rocailleuses presque dénuées de végétation mis à part de nombreux arbustes et de beaux spécimens de cactus. La route menant à Tucson a continué de nous charmer et la température clémente était vraiment confortable en ce vendredi après-midi; naturellement, on note vite l’absence de facteur « humidex ».

L’hôtel principal associé à l’événement, le Hilton El Conquistador Golf & Tennis Resort, est avantageusement niché au pied du massif des Monts Santa Catalina et nous offrait une vue splendide sur les environs. À l’écart de la ville, cet endroit qui ne souffre pas de pollution visuelle, nous offrait aussi un ciel étoilé qu’il nous a été permis de contempler dans le confort absolu d’un bain à remous extérieur. Ah! Volupté avant l’épreuve…

Photo source: Canada Français, 31 Déc 2008

Samedi matin fut naturellement consacré au retrait des dossards et à la visite du Health & Fitness Expo qui avait lieu à notre hôtel. Ce salon était relativement petit et convivial et notre trousse du coureur était à la hauteur, le T-shirt technique étant très léger. Les prénoms apparaissent sur les dossards et la puce électronique nous était fournie sous forme de languette auto-adhésive fixée aux lacets (voir www.chronotrack.com à ce sujet).

J’en profite pour glisser un mot sur Pam Reed, directrice de l’événement, dont je viens de terminer le captivant récit autobiographique, « The Extra Mile ». Son palmarès suscite les superlatifs : gagnante (« overall ») du mythique Badwater (www.badwater.com) en 2002 et 2003, un ultra-marathon de 135 milles parcouru dans la Vallée de la Mort (Californie) au milieu de l’été; et « recordwoman » des États-Unis pour les épreuves de 24 et 48 heures en plus de ses participations à plus de 100 marathons et quelques triathlons dont le mythique Ironman d’Hawaii. Elle repoussa les limites de l’endurance en devenant la première femme à avoir couru 300 milles sans dormir.

Nous avons profité du samedi après-midi pour visiter Tombstone, petite ville du sud de l’Arizona rendue célèbre par de nombreux films « western » dont le classique « Gunfight at OK Corral », produit en 1957 d’après la célèbre fusillade opposant Wyatt Earp (1848-1929) et ses frères à un clan de desperados. Plusieurs bâtiments d’époque furent restaurés dont le Big Nose Kate’s Saloon où nous nous sommes sustentés, entourés de personnages hauts en couleurs. De retour à l’hôtel, le souper de pâtes était animé avec de nombreux prix de présence; la bouffe était correcte, sans plus.

Le lendemain, pour ne pas louper le départ des navettes de l’hôtel à 5h00, le lever du corps eut lieu à 4h00. Le parcours du marathon en était un de type « point A au point B », la ligne de départ se trouvant près de la petite ville d’Oracle, au nord de Tucson. Les navettes ont roulé en campagne dans l’obscurité pour nous amener à cet endroit qui nous semblait au beau milieu de nulle part.

L’aire de départ, réduite à sa plus simple expression, nous semblait surréaliste : un gros projecteur éclairait ce qui allait devenir notre ligne de départ, alors que les alentours étaient encore plongés dans la noirceur. Des distributrices d’eau étaient regroupées tout près de la douzaine de toilettes portables. Arrivés sur le site vers 5h50, il nous restait à tuer le temps avant le départ fixé à 7h30 et, à part visiter le cabinet d’aisance ou les buissons (gare aux cactus!) à quelques reprises, le choix d’activités était plutôt restreint.

Heureusement que les autobus-navettes sont demeurés sur place, nous offrant ainsi un refuge difficile à refuser puisque le fond de l’air était assez frisquet. En outre, le rembourrage d’un siège d’autobus convient davantage au séant qu’un tas de cailloux ou un appui en polymère au-dessus de matières putrescibles. L’atmosphère s’est finalement réchauffée avec l’apparition des premières lueurs de l’aurore peu avant le départ.

Après nous avoir annoncé un retard possible parce que le système de chronométrage tardait à arriver sur le site, l’organisation confirmait l’heure prévue in extremis. Alors que je termine mon « travail » de dernière minute dans l’une des toilettes portables, l’annonceur signale qu’il reste une minute avant le signal puis, environ une quinzaine de secondes plus tard (une constatation partagée par d’autres), il entreprend le décompte : 10, 9, 8, 7… Je ne pense pas être sorti aussi rapidement d’un lieu d’aisance de toute ma vie. Ensuite, ce fut le festival du dépassement tous azimuts pour m’installer près du meneur d’allure (ou « lapin ») de 3h20.

Sauf en quelques endroits, le parcours du marathon est essentiellement descendant et nous amène d’une altitude de 4800 pieds (départ) vers 3080 pieds (arrivée). Je ne me souviens pas d’avoir ressenti l’effet d’altitude comme au marathon de Denver, sans doute parce que nous sommes descendus assez rapidement, notamment les 2 premiers milles (à l’instar du tracé de Boston). Après une légère remontée, nous redescendions l’équivalent de la hauteur du Mont Royal jusqu’au 10e mille où nous quittions la route principale pour effectuer un aller-retour sur le chemin menant à Biosphère II.

Je me permets un autre aparté pour mentionner qu’il s’agit d’un site expérimental construit entre 1987 et 1991 à grands frais par des promoteurs privés, afin de reproduire un système écologique artificiel clos (voir www.b2science.org ou le site Wikipedia à ce sujet). Deux missions habitées y eurent lieu dans les années 90. Actuellement, l’Université d’Arizona y poursuit des recherches bien que l’immense structure ne soit plus un système clos.

Chemin faisant vers cet endroit exceptionnel, nous pouvions contempler un beau massif montagneux avec des traces de neige au sommet. Par contre, nous faisions demi-tour à la barrière d’entrée de Biosphère II sans même apercevoir ne serait-ce qu’une partie de cette imposante structure. Dommage! Cette portion du parcours d’une longueur de près de 4 milles nous réservait une autre surprise, soit un relief passablement accidenté avec de bonnes montées dont le degré de difficulté était difficile à deviner en examinant le plan en relief de la course qui apparaît sur le site internet.

Après ce détour plus laborieux que prévu, le parcours nous entraînait ensuite dans un long toboggan descendant d’environ 1000 pieds jusqu’au 24e mille. Un peu plus loin, quelques joueurs de tam-tams nous insufflait ce qu’il fallait d’énergie pour affronter la dernière montée avant de terminer sur les terrains d’une école secondaire en banlieue nord-ouest de Tucson (soit Oro Valley), à l’ombre des Monts Santa Catalina.

Photo source: Canada Français, 31 Déc 2008

Dans l’ensemble, j’ai bien aimé le parcours qui nous offrait des paysages très différents du Québec. À l’exception des deux massifs montagneux dominant Biosphère II et l’aire d’arrivée, le relief était assez éloigné du parcours et notre route traversait une longue plaine désertique et inhabitée. D’aucuns ont trouvé le paysage assez répétitif, sans vie et triste, et tout coureur à la recherche d’encouragement des foules se serait définitivement trompé d’épreuve, cette course se prêtant davantage à l’introspection. Quant à la température du jour, elle s’est avérée très confortable et, par chance, le ciel demeuré nuageux nous épargna les chauds rayons de soleil (il aurait autrement été impossible de trouver de l’ombre).

La première section du parcours était littéralement fermée à toute circulation routière puis, à l’exception de la 2e moitié du dernier mille où les voitures nous frôlaient presque, la sécurité sur le reste du tracé était irréprochable avec une présence policière assurée à chaque intersection et une quantité phénoménale de cônes sur la route. Les postes de ravitaillement étaient adéquatement pourvus en eau et en… XOOD, la boisson énergisante concotée localement qui remplaçait l’éternel Gatorade; je n’ai pas détesté mais je sais que ce produit n’a pas fait l’unanimité!

À l’arrivée, les médailles remises aux finissants ont l’originalité d’épouser la forme du cactus mais sont bien petites; enfin, le buffet d’après-course avait peu à offrir en termes de solides (pretzels et tortillas au beurre d’arachides…hum!). Notre navette de retour à l’hôtel était pilotée par un Père Noël qui avait la bouille et la barbe de l’emploi.

Le premier marathonien compléta l’épreuve en 2h38 et la première coureuse, en 2h50; le 1004e et dernier marathonien fermait la marche en 7h56. Outre l’épreuve-phare, l’événement comportait aussi un demi-marathon que 1462 participants ont complété, et un marathon à relais comportant 60 équipes de 4 personnes, dont certaines aux noms évocateurs tels que « 3 Chicks & Richard », « Desert Divas » et « Fab, Fun & Fortyish ». Après vérification sommaire, nous n’étions que 8 Québécois participant au marathon.

Finalement, un séjour en Arizona ne serait sans doute pas complet sans une virée au Grand Canyon. Le lendemain du marathon, trois d’entre nous avons effectué une randonnée de 3h30 avec un dénivelé d’environ 2000 pieds à descendre puis remonter. Quel endroit magnifique !! Le matin suivant, il neigeait à Grand Canyon Village.

Paru dans l’hebdo ‘Le Canada Français’ du 31 décembre 2008,
voici un article relié avec photos de membres du club de St-Bruno.

Marc Dagenais

Ultimate XC Moab 2008

Ultimate XC Moab 2008

Bruno St-Pierre

par Bruno St-Pierre

Courir un ultra marathon est déjà une expérience spéciale, mais le faire dans un décor aussi exceptionnel que celui de Moab, Utah, est quasi indescriptible…

Moab est une petite ville de moins de 5,000 habitants qui est décrite par plusieurs comme étant le paradis du plein-air. Ce n’est pas pour rien d’ailleurs que ce magnifique coin des États-Unis a été choisi par Hollywood comme toile de fond pour des films tels que « Forrest Gump », « Indiana Jones » et « Thelma et Louise » !

C’est donc par un samedi matin ensoleillé mais près du point de congélation que le départ des diverses épreuves du UltimateXC de Moab fut donné. Les chauds rayons du soleil et les efforts investis à faire face aux multiples défis du parcours ont mis peu de temps à réchauffer les ardeurs des coureurs s’élançant avec entrain dans un parcours enchanteur mais des plus techniques.

Cette troisième tranche de la série UltimateXC (après celle de Val-Morin en juin et celle de Jay Peak, Vermont, en juillet) fut une expérience extraordinaire, bien que les coureurs attirés par le bitume ou ceux carburants aux applaudissements des spectateurs ne seraient guère de cet avis…

Une vingtaine de québécois ont pris part aux diverses épreuves de la première édition de cette course (en plus de la course de 50 km à laquelle j’ai participée, des parcours de 20 et 10 miles étaient également offerts). A noter qu’environ 30% des coureurs inscrits au 50km ne pouvant compléter l’épreuve ont dû s’en remettre à celle de 20 miles en cours de route.

Le parcours escarpé et hors des sentiers battus fut sans contredit celui avec le plus haut niveau de difficulté auquel j’ai participé à ce jour. Le paysage à couper le souffle et le sentiment d’accomplissement m’ont par contre permis de compléter l’épreuve avec un immense sentiment de satisfaction. Il s’agissait pour moi d’une 13e course d’endurance cette année et d’un marathon ou ultra marathon dans un 33e état américain (plus que 17 états à conquérir en route vers mon objectif de compléter un marathon ou un ultra dans chacun des 50 états) et cette épreuve restera gravée à jamais dans ma mémoire !

L’organisation hors pair avait pris un grand soin de bien baliser le parcours – des indications étaient d’ailleurs présentes à tous les 10-15 mètres – ce qui fut très apprécié après les mésaventures vécues par plusieurs coureurs s’étant égarés lors du UltimateXC de Val-Morin (dont l’auteur de ces lignes…). Les postes de ravitaillement étaient judicieusement placés, même si un point d’eau additionnel aurait été apprécié après avoir franchi le dernier défi important du parcours (le sommet du Moab Rim trailhead).

Le grand succès de cet événement aurait été impossible sans la générosité des bénévoles et le dynamisme de toute l’équipe de Dan DesRosiers, le directeur des courses UltimateXC.

Bonne continuation au UltimateXC !

Site web : http://www.ultimatexc.com/