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Course de l’Armée – Ottawa

Course de l’Armée – Ottawa

Course de l'armée, Ottawa, 2008

Course de l’Armée : une première à Ottawa

Au coeur de la capitale nationale en ce dimanche 21 septembre 2008, avait lieu la toute première édition de la Course de l’Armée / Army Run (www.armyrun.ca/en/default.aspx), un événement comportant un demi marathon ainsi qu’un 5 km, et pour lequel l’organisation affirmait s’inspirer du Marine Corps Marathon dont la 33e édition aura lieu le 26 octobre prochain à Washington, D.C. (www.marinemarathon.com/Marine_Corps_Marathon.htm). Le tracé du demi marathon correspondait à celui de la seconde moitié du marathon d’Ottawa tenu au mois de mai (www.ncm.ca/), sauf pour un toute petite rallonge dans un espace de stationnement vers la mi-parcours. D’ailleurs, l’organisation logistique incombait au même groupe pour les deux événements.

Sans surprise, l’Expo Santé avait lieu au Manège Militaire situé au centre-ville. Dès l’arrivée samedi, nous étions plongés dans l’ambiance militaire avec des soldats en tenue de camouflage patrouillant le terrain et des véhicules blindés montant la garde devant l’édifice; toutefois, l’ambiance était décontractée et les sourires, nombreux. Après tout, l’événement était tenu au profit de nos troupes et de nombreux officiers et soldats, de même que des membres de la Gendarmerie Royale du Canada, étaient inscrits à la course. Naturellement, un kiosque de recrutement (pour l’armée et non la course!) apparaissait bien en vue et force est d’admettre qu’il y avait tout de même un certain achalandage.

L’environnement militaire nous poursuivait au souper de pâtes puisque nos hydrates de carbone favoris nous étaient servis dans une cantine militaire mobile, par des cuistots de l’armée et dégustés sous la tente. De nombreux soldats s’étaient portés volontaires pour le service qui s’est avéré, indubitablement, courtois, rapide et efficace. Le déroulement discipliné de l’ « opération » n’a tout de même pas nui à l’ambiance festive qui y régnait. Bravo! Fait à noter, tous les billets avaient été vendus quelques jours auparavant.

Au souper, après le « pep talk » habituel de John Stanton, fondateur bien connu du réseau de boutiques Running Room (commanditaire de la course), nous avons eu le privilège d’entendre une participante au demi marathon partager avec nous sa profonde motivation à courir l’épreuve du lendemain. Presque sur le ton intime de celle qui se confie à ses proches, elle mentionna d’abord à quel point la course à pied fut une passion qu’elle partageait avec son conjoint avant de perdre celui-ci à New York un certain 11 septembre 2001, pour conclure en soulignant l’importance du soutien aux troupes qui sont engagées dans ce que d’aucuns désignent comme un combat contre le terrorisme.

Abstraction faite de toute position politique ou sociale que chacun peut avoir face au rôle actuel de l’armée, tant la nôtre que celle du puissant voisin au sud, je me disais alors que personne ne pouvait demeurer insensible à ce vibrant témoignage. Je crois aussi que son mari devait être très fier de l’accompagner tout au long de son parcours en cette belle matinée dominicale. Parfois, la réalité de la course à pied transcende le simple mouvement de mettre un pied devant l’autre et c’est d’ailleurs ce qui fait la beauté de notre sport favori.

Dimanche matin, le signal de départ fut donné par la bouche d’un canon Howitzer 105 à 9h00 AM précises. La ligne de départ se trouvait au même endroit que celle du marathon en mai, sauf qu’au lieu de bifurquer immédiatement à gauche et ainsi courir devant le Parlement, l’on tournait à droite pour ensuite s’élancer, direction sud, sur la Promenade du Colonel By, le long de la rive est du beau Canal Rideau. On nous offrait donc un très beau parcours, essentiellement plat, où chacun pouvait espérer un bon temps, voire un « personal best » puisqu’en outre, la température légèrement fraîche s’avérait idéale.

Ainsi, la caravane de coureurs longeait le Canal Rideau vers le campus de l’Université Carleton pour ensuite effectuer une boucle un peu plus au sud et « remonter » finalement l’autre rive du Canal pour franchir le fil d’arrivée. Tout au long du parcours, les nombreux bénévoles aux tables d’approvisionnement ou aux intersections, nous transmettaient leurs encouragements sans retenue. Merci à eux!

Au terme de cette odyssée, les 2909 finissants ont reçu une médaille inspirée du «dog tag » typique de l’armée et ont pu se sustenter tout en se réchauffant avec une couverture de papier aluminium. Le premier arrivé a franchi la distance en 1h12 et la première dame, en 1h22. Le dernier participant rentrait au bercail après un séjour de 4h21 sur le bitume. Mon résultat tout juste quelques secondes sous 1h29 n’augure pas si mal pour mon prochain marathon deux semaines plus tard. Mission accomplie en ce qui me concerne!

Quant à l’événement, l’organisation pouvait également déclarer : mission accomplie! En effet, près de 7000 participants ont participé aux 2 épreuves au programme, établissant ainsi un record canadien de participation pour un événement inaugural de ce type. J’ose souhaiter qu’un marathon, ou un 30 km, complètera éventuellement le programme. En attendant, j’ose une critique constructive : repenser la gestion de la consigne des bagages puisqu’en raison du « timing » des 2 courses, le dépôt des bagages des coureurs du 21 km coïncidait avec le retrait des bagages pour les coureurs du 5 km, ce qui créa un peu d’engorgement (et d’énervement) à quelques minutes du départ.

Pour terminer sur une note gastronomique (une première en ce qui me concerne), je vous recommande un superbe hamburger « artisanal » (avec frites bien sûr) chez The Works sur la rue Bank tout juste au sud de l’autoroute 417. De quoi refaire le plein de calories en prévision de la prochaine course.

Marc Dagenais

Semi-Marathon de Lille

Semi-Marathon de Lille

COURIR CHEZ LES CH’TIS

Le samedi 6 septembre 2008 avait lieu la 23e édition du Semi-marathon international de Lille Métropole, en France (www.semimarathon-lille.com). Le semi-marathon (c’est ainsi que les Français désignent un demi-marathon) se déroule dans le cadre de la Grande Braderie, tenue chaque année le week-end précédant le premier lundi de septembre, et s’avère son coup d’envoi puisque les « bradeux » ne peuvent commencer leurs activités qu’après le passage du dernier coureur au fil d’arrivée. Voilà pour le règlement… qui est joyeusement transgressé par la plupart ainsi que j’ai pu le constater pendant la course (et je n’étais point le dernier).

La Braderie de Lille est en fait une immense « vente de garage », la plus importante d’Europe, attirant plus de 2 millions de visiteurs chaque année dans une ville de 220 000 habitants (10e de France), au coeur d’une agglomération urbaine de 1,2 million (4e de France). Lille est la capitale et métropole de la région Nord – Pas de Calais, davantage connue comme le pays des Ch’tis, lequel est peuplé de gens accueillants, chaleureux et ayant une joie de vivre contagieuse. À cet égard, je vous recommande fortement le film « Bienvenue chez les Ch’tis » si vous ne l’avez pas encore vu : très drôle et plein d’humanité.

La Grande Braderie est une tradition qui remonte au Moyen-Âge où les valets de chambre avaient obtenu le droit, une fois l’an, de vendre les vieux habits et objets de leurs maîtres. Aujourd’hui, l’événement est devenu une gigantesque foire où tout se vend : des très beaux meubles antiques aux bidules les plus moches; en outre, pour faire bombance et ripaille, chaque restaurant qui se respecte offre son spécial moules-frites (arrosé de bonne bière) et certains participent au concours du plus haut tas de coquilles de moules… C’est vraiment tout un « party » ! Il y a par contre beaucoup de marchands de T-shirts, CD, posters et autres trucs du genre, ce qui enlève un peu de charme à l’événement (il faut bien râler un tantinet, quoi !).

Pour revenir à la course proprement dite, quelques constatations préliminaires (lors du retrait des dossards) s’imposent :

  • il n’y a pas d’Expo-Santé comme tel, seulement un comptoir de « baskets » Nike, un des principaux sponsors (en français dans le texte) de l’événement; par contre, le village des athlètes est situé à l’ombre du magnifique beffroi de l’Hôtel de Ville et tout près de la Porte de Paris (version locale de l’arc de triomphe);
  • la trousse du coureur contient très peu et le T-shirt de l’événement est en coton (il faut croire que les « dry-fit » n’ont pas encore traversé l’Atlantique);
  • la puce électronique est logée dans une pellicule plastique collée à l’endos du dossard (les coureurs n’ont donc pas à la remettre à l’arrivée); et
  • les « épingles à nourrice » ne sont pas fournies pour épingler le dossard (heureusement qu’il y en avait à l’hôtel); à noter pour ceux qui envisagent courir en France.

Autre particularité : sur le site internet, les participants « non-licenciés » étaient préalablement avertis et enjoints d’apporter un billet de médecin portant la mention de « non contre-indication à la pratique de la course à pied en compétition » et signé il y a moins d’un an. Ce document est rigoureusement demandé et son libellé soigneusement vérifié, ainsi que j’ai pu le constater. À noter puisque d’autres courses en sol français l’exigent.

Outre le semi (21,1 km), l’événement comprenait une course de 10 km et un « baby-marathon » de 1000 m. Le parcours du semi est essentiellement composé de 2 boucles et emprunte les grands axes de la capitale du Nord. Durant la course, les « bradeux » qui avaient déjà installé leurs kiosques, tentes et objets divers le long de ces grands axes, étaient déjà en affaires malgré le règlement susmentionné, mais sans toutefois nuire à la course. Je trouvais d’ailleurs assez amusant de courir au milieu d’un bazar à certains endroits; de plus, tout juste avant d’entreprendre la seconde boucle, nous avions l’honneur de courir sous l’arc de triomphe local (Porte de Paris).

Les principaux monuments de Lille se trouvent sur le parcours du semi, notamment le Musée des Beaux Arts, la Vieille Bourse (superbe bâtiment médiéval) et l’Opéra. Ce parcours est aussi agrémenté d’une incursion (une seule fois) dans un boisé encerclant la Citadelle et traverse, à deux reprises, l’impressionnante Place du Général de Gaulle (qui est natif de Lille) encerclée de magnifiques bâtiments d’une autre époque. Lille est décidément une cité superbe recelant plusieurs trésors. De plus, la foule qui nous accompagne sur presque toute la longueur du tracé et les nombreux bénévoles savent bien nous transmettre leur enthousiasme.

L’arrivée est située tout juste devant notre hôtel, un ancien hospice médiéval magnifiquement restauré que je recommande avec empressement et qui figure également sur le circuit touristique de la ville (http://www.hotelhermitagegantois.com). On nous remet la médaille commémorative qui est… comment dire…« cute » mais de la dimension d’un dollar ! Je ne rendrai donc personne envieux. Par contre, j’ai pu faire une provision de « Powerade » pour le reste du voyage !

Nous étions 3834 à compléter le 21,1 km, et 3549 pour le 10 km; les meilleurs temps réalisés sont de 59 minutes et 29 minutes respectivement, ce qui est démontre le calibre des meneurs. Sans surprise, 9 des 12 premiers coureurs au semi sont originaires du Kenya et le premier vient d’Éthiopie. L’auteur de ces lignes (et unique participant du Québec) est arrivé en 372e position avec un temps de 1h28. Les conditions météo étaient idéales : nuageux et plutôt frais.

Finalement, l’organisation soulignait :

  • un record de participation avec 8175 inscrits au semi et au 10 km, et plus de 8500 en tenant compte du « baby-marathon »;
  • la meilleure performance jamais réalisée sur le sol français pour le semi-marathon; et
  • la meilleure performance mondiale junior sur semi-marathon et 5e meilleure performance mondiale de l’année sur la distance.

Pour conclure sur une note touristique, Lille est très bien desservie par le réseau ferroviaire européen et, au moyen du TGV, se trouve tout près de Paris, Londres et Bruxelles; le TGV est au train ce que le Kenyan est au marathon : efficacité, fluidité et rapidité. Nous avons aussi profité de notre séjour pour visiter la magnifique cité médiévale de Bruges en Belgique voisine, qui est connue comme la « Venise-du-Nord » avec ses charmants canaux d’un autre âge et se trouve à moins d’une heure de Lille en train… ordinaire.

Bref, la France ne se résume pas à Paris ou les châteaux de la Loire. D’autres régions méritent amplement une visite et le pays des Ch’tis en est certainement une !

Marc Dagenais

Demi-Marathon International de Québec 2008

Demi-Marathon International de Québec 2008

Les 30 km du DMIQ

Pour sa 5e édition, le Demi-marathon International de Québec (DMIQ) réservait peu de changements par rapport à l’édition précédente si ce n’est de la météo. En effet, alors qu’un soleil tout-à-fait radieux brillait dans un ciel sans nuage l’an dernier, c’est un crachin qui nous accompagnait sur toute la distance en ce dimanche 4 mai 2008. Avec un bon vent d’est, la température était certes assez fraîche pour courir sans transpirer indûment. Pour ma seconde participation, j’étais accompagné de mon pote Laurent Jugant, un des quelques « Kenyans » de notre club de St-Bruno.

La ligne d’arrivée de même que le centre nerveux des opérations se trouvaient sur les terres du magnifique Domaine Maizerets, situé quelques kilomètres à l’est du centre-ville de Québec. Organisé par l’équipe du circuit Courir à Québec (www.couriraquebec.com) qui est aussi maître d’œuvre du Marathon des Deux rives dont la 11e édition aura lieu le 24 août prochain, le DMIQ se veut une occasion de découvrir un autre visage de la Vieille Capitale. Le parcours consiste en une boucle aplatie et irrégulière de 16,8 km dont l’extrémité est s’approche des Chutes Montmorency et dont la moitié emprunte la piste cyclable qui borde le fleuve St-Laurent en parallèle avec l’autoroute 440.

En plus d’une course de 3 km pour les jeunes (7-14 ans), des épreuves de 10 et 30 km complétaient le programme avec l’épreuve-phare du demi-marathon. Comme l’an dernier, environ 1200 participants prenaient part à l’une ou l’autre des 4 épreuves. Distance peu fréquente dans le calendrier des courses, c’est l’épreuve du 30 km qui m’incita à m’inscrire au DMIQ puisqu’elle cadrait parfaitement dans mon programme d’entraînement en vue du Marathon du Vermont à Burlington (www.runvermont.org) qui célèbrera son 20e anniversaire dimanche le 25 mai prochain. D’après les conversations entendues avant le départ, ce 30 km était pour plusieurs un entraînement pour le marathon d’Ottawa (www.runottawa.ca), également tenu le 25 mai; c’était mon cas l’an dernier.

Les participants au circuit de 30 km devaient d’abord courir 13.2 km de la boucle pour ensuite la parcourir au complet; des autobus assuraient la navette entre le Domaine Maizerets et le lieu de départ. Le peloton du 30 km s’ébranla à 8h00 AM et le premier termina l’épreuve en 1h51 (la première femme en 2h16) alors que le 170e participant fermait la marche en 3h36. Quant au demi, le vainqueur terminait en 1h06 et la première femme en 1h28. En ce qui me concerne, je suis très fier de mon 2h14, complété sans vraiment ressentir de fatigue (contrairement au 30 km d’Hamilton – Around the Bay le 30 mars dernier où les 2h18 s’étaient avérés pénibles).

Trêve de statistiques, la portion du parcours qui emprunte la voie cyclable offre de très beaux points de vue sur le fleuve, l’Île d’Orléans et la ville de Québec; toutefois, le temps maussade qui prévalait masquait quelque peu ce qui autrement aurait été un véritable régal pour les yeux. Bof, on se reprendra l’an prochain puisque j’ai bien l’intention de participer régulièrement aux 2 seules courses de 30 km que je connaisse : Hamilton (www.aroundthebayroadrace.com) et Québec.

Je m’en voudrais d’oublier de mentionner que les coureurs ont été bien gâtés par l’ensemble des bénévoles enthousiastes qui n’étaient pas avares de leurs encouragements malgré la pluie et le vent. Chapeau ! Toutefois, je dois dire qu’après avoir couru le marathon de Boston sous les cris de centaines de milliers de personnes réparties sur 42 km, les abords du parcours me semblaient bien déserts. Quoiqu’il en soit, à l’arrivée, un brunch était servi sous la tente (très bonnes crêpes et véritable sirop d’érable), après la distribution de bien belles médailles.

Finalement, je me répète, ce serait super s’il avait davantage de courses de 30 km au calendrier, un défi plus exigeant qu’un demi-marathon tout en étant plus accessible et moins éprouvant qu’un marathon. Je crois également, au risque de me faire contredire par de vrais connaisseurs, qu’une telle distance, en mode « compétitif », permet de bien mesurer notre progression et/ou préparation en vue d’un marathon. De toute manière, j’ai vraiment aimé la distance et je n’ai même pas eu besoin de temps de récupération, alors que pour le marathon, c’est une autre histoire (surtout en descendant les escaliers le lendemain matin) !

Marc Dagenais

Demi-Marathon de la St-Patrick – 2008

Demi-Marathon de la St-Patrick – 2008

À la soupe aux citrouilles St-Patrick, Gilles !

Demi-Marathon de la St-Patrick

Le samedi 15 mars dernier avait lieu le 7e demi-marathon de la St-Patrick organisé par le Club Coureurs Boréal. N’ayant malheureusement pu y participer, j’ai donc recueilli les impressions de Gilles Cadotte et suis allé voir les résultats sur le site web du club : www.borealclub.net.

Le parcours, situé entièrement sur l’Ile Bizard, s’est avéré difficile puisqu’environ 40% de celui-ci se trouvait sur une surface enneigée, dont approximativement 2 km et demie dans la neige folle. Il était donc ardu de prendre, et surtout de maintenir, un rythme de course constant. Par conséquent, il ne s’agit pas nécessairement d’une course idéale pour améliorer son temps sur la distance de 21.1 km. Heureusement, mis à part quelques bosses, le tracé était dénué de relief.

Pour les statistiques, le premier finissant a terminé avec un temps de 1h14 et la première dame, ANDRÉE PAQUET, terminait en 1h26 (8e rang général), suivie immédiatement par Michel Bibeau (1h27). Sa performance lui a d’ailleurs valu une bourse de 120$ en bons d’achat (dont les pieds de son chum vont profiter). Gilles est arrivé en 2e position dans son groupe d’âge (1h40) et était bien content de sa belle médaille arborant le fameux trèfle à 4 feuilles, symbole par excellence de cette fête irlandaise. La dernière participante (119e au total) fermait la marche en 2h48.

Outre sa médaille, notre Gilles a particulièrement apprécié le repas d’après-course et particulièrement le choix de 3 succulentes soupes maison !!! Son œil de lynx a aussi constaté que le parcours était trop long de 140 mètres…

L’an prochain, il faudrait bien aller à la soupe !

Marc Dagenais

Demi-marathon Hypothermique

Demi-marathon Hypothermique

Un demi-marathon hypothermique qui portait son nom

Samedi le 16 février 2008, le réseau de boutiques spécialisées Running Room (en collaboration avec Reebok) tenait sa troisième édition à Montréal du Demi-marathon Hypothermique, plus exactement au Parc Jean-Drapeau pour la seconde fois avec le départ et l’arrivée au complexe aquatique de l’Île Ste-Hélène. Fait à noter : Running Room organise des Demi-marathons Hypothermiques dans plusieurs villes au Canada au cours de l’hiver, dont ceux d’Halifax et Edmonton le lendemain et celui de Saskatoon une semaine plus tard.

J’ignore si c’était le cas pour l’une ou l’autre de ces 3 villes, mais le demi de Montréal a bien porté son nom. En effet, alors que l’on roulait en direction du Pont Jacques Cartier avant la course, le thermomètre de la voiture indiquait moins 19 degrés Celsius et je me questionnais sur mon équilibre mental. Je crois sincèrement qu’il faut être un passionné de la course à pied pour s’engager dans une telle galère un samedi matin !

Deux ans plus tôt, le 5 février 2006, la course n’avait eu d’hypothermique que le nom avec 3 degrés Celsius au-dessus du point de congélation et sous la pluie. Le parcours, qui suivait essentiellement les pistes de ski de fond du parc des Îles de Boucherville, fut très difficile vu la gamme de conditions allant de la gadoue à la glace vive sous un pouce d’eau en passant par une croûte de neige qui cédait sous nos pas (et éprouvait nos chevilles). Mémorable…

Cette année, malgré le froid qui sévissait au départ donné à 8h30 AM, l’enthousiasme des coureurs, organisateurs et bénévoles a rapidement réchauffé l’atmosphère de même qu’un soleil magnifique dans un ciel azur. Dès les premières foulées, l’absence de vent a également effacé bien des appréhensions. J’ai vite constaté que j’avais fait l’erreur de m’habiller trop chaudement avec, entre autres vêtements devenus lourds à porter, mes gros gants de ski et ma cagoule de type tchador enfilée par-dessus une autre cagoule et sous une tuque (rien de moins !).

Le parcours était essentiellement constitué de trois boucles d’égale distance. Outre le court tracé autour du complexe aquatique et à l’ombre de la Biosphère sur l’île Ste-Hélène, le parcours empruntait la majeure partie du circuit Gilles-Villeneuve et longeait une section du bassin olympique sur l’Île Notre-Dame. Il va sans dire qu’avec le soleil radieux qui faisait particulièrement bien ressortir le manteau blanc hivernal, les beaux points de vue sur le fleuve et le centre-ville de Montréal étaient nombreux et fort appréciés. Couverte de neige tapée et durcie, la chaussée pouvait s’avérer glissante par endroits. Malgré cela, le parcours ne pouvait être qualifié de dangereux, bien que la prudence demeurait de mise.

Personnellement, je ne suis pas particulièrement friand de parcours qui empruntent une même boucle plusieurs fois, mais je comprends fort bien qu’établir un trajet de 21.1 kilomètres et prévoir un nombre suffisant de bénévoles (et responsables de la sécurité des participants) en hiver représente certes un défi sur le plan logistique. En étant réaliste, je pense que le tracé offert représentait la meilleure alternative possible et, tout compte fait, s’est avéré fort agréable. Le coup d’œil à plusieurs endroits valait le déplacement ! J’en conserve un beau souvenir.

À la fin de l’épreuve, 306 mordus (185 hommes et 121 femmes) ont franchi le fil d’arrivée, dont le premier en 1h17 et le dernier en 2h49; la première dame, membre de notre club (il me faut le souligner), termina en 1h26. Par ailleurs, selon l’édition du 24 janvier de La Presse, l’organisation comptait sur 30 bénévoles. Eh bien, je dois dire qu’ils ont certainement fait un excellent travail ou avaient le don d’ubiquité puisqu’il m’a semblé y en avoir beaucoup plus ! Bravo et merci à ceux sans qui il n’y aurait tout simplement pas de course.

Après cette belle course, un brunch ainsi qu’une très belle médaille (vraiment) attendaient tous les coureurs hypothermiques à l’intérieur du complexe aquatique (non, la piscine n’était pas ouverte). Tous m’ont semblé de très belle humeur, épuisés mais ravis d’avoir su s’extirper du lit pour braver les éléments et relever un défi somme toute assez original ! Une course pour les Vrais… À refaire, bien entendu…

Marc Dagenais

Maski-Courons 2007

Maski-Courons 2007

Tout comme l’an dernier, on ne pouvait espérer de meilleures conditions climatiques pour la 30e édition du Maski-Courons International en ce dimanche 12 août 2007, près de St-Gabriel-de-Brandon dans la belle région de Lanaudière. Un soleil radieux nous accompagnait autour du Lac Maskinongé, parcours champêtre de cet événement.

Cette course, créée en 1975, est bien connue des Québécois malgré un court hiatus de 2001 à 2004. Pour assurer une relance solide, les organisateurs avaient décidé de l’intégrer dans un cadre élargi qui prend la forme d’un week end complet d’activités et festivités parmi lesquelles un tournoi de volley-ball de plage et un spectacle musical en soirée. Plusieurs activités de plein air étaient chapeautées par Bougex.com, une organisation regroupant plus de 150 000 membres internautes. Le site www.maskicourons.com  donne une bonne idée de la gamme d’activités.

Le Maski-Courons s’inscrit à nouveau comme étape importante du Circuit Provincial Sports Experts/Pegasus mis en place en 2006 par l’organisation du Marathon International de Montréal. Cette course (demi-marathon) est d’ailleurs considérée comme une étape préparatoire au marathon de Montréal. Pour ma part, ce fut plutôt une préparation pour le Marathon des Deux Rives deux semaines plus tard, tout comme l’année dernière.

Le vaste parc La Baie de Mandeville a encore servi de point de départ et d’arrivée pour la course ainsi que de terrain de jeux et de camping/caravaning puisque les participants étaient invités à séjourner sur les lieux durant le week end. Or, camper dans un contexte de festival en plein air n’est certes pas indiqué pour qui veut bien se reposer la veille d’une compétition! Deux membres de notre club l’ont appris à leurs dépens, leurs tympans ayant été soumis à rude épreuve d’abord par le concert (sic) musical, ensuite par du tapage nocturne, produit des éructations vocales de campeurs dénués de tout civisme qui, trop souvent hélas, polluent nos paisibles sites de villégiature de leur présence.

Revenons à notre sport pour préciser que le Maski-Courons comprend plusieurs courses dont une sympathique épreuve d’un kilomètre pour enfants, en plus du demi-marathon qui est l’épreuve-reine de l’événement. À l’exception de cette dernière, toutes les distances pouvaient également être parcourues à la marche. Tout comme l’année précédente, notre grande marathonienne Jacqueline Gareau, était porte-parole de l’événement et participait au demi-marathon. Le départ était donné à 9h30 AM sous un ciel sans nuage, une demi-heure plus tôt que l’an dernier, ce qui fut apprécié en cette chaude et humide journée. Le tracé de 21.1 km est demeuré le même que l’an dernier et contourne essentiellement le beau lac Maskinongé, lequel baigne la ville de St-Gabriel-de-Brandon.

Il s’agit d’un très beau parcours, surtout rural, avec de beaux points de vue sur le lac de même que les Basses-Laurentides à proximité. Quelques bonnes montées viennent fouetter les jarrets et accélérer les pulsations. Un large accotement sur une grande partie du parcours et de nombreux cônes protecteurs ainsi que des écriteaux invitant les automobilistes à ralentir, nous protégeaient des véhicules.

Au fil d’arrivée, les amateurs de breloques et autres souvenirs de compétition (souvent désignés comme « ramasseux »… comme moi) auraient bien apprécié recevoir l’habituelle médaille du « finisher ». Celle de l’an dernier, originale quoique petite, épousait la forme du lac Maskinongé. Eh bien non! Pour cette 30e édition, elles étaient réservées aux marcheurs! De plus, aucune médaille de catégorie d’âge n’était remise puisque, d’après les conclusions éclairantes d’une organisatrice, il s’agissait d’un exercice « bien trop long » qui « n’en finit plus! » et qu’il valait mieux éliminer cette année. C’est bien ma veine… pour une rare fois que je terminais 3e de ma catégorie!

Les courses à pied ayant atteint le plateau très honorable de 30 éditions étant plutôt rares au Québec, l’édition 2007 s’avérait en soi un événement hors de l’ordinaire, un moment privilégié, et il convient naturellement de saluer toutes les personnes qui ont permis au Maski-Courons de traverser l’épreuve du temps. Toutefois, d’aucuns s’attendaient à un événement d’envergure (y compris l’auteur de ces lignes) et sont demeurés sur leur appétit. Il nous semblait manquer à cette journée un « je ne sais quoi » qui distingue toute édition spéciale des éditions régulières. Pourtant, dès le 22 mars dernier, le journal régional l’Action/l’Expression indiquait (à propos du Maski-Courons) que le « comité organisateur veut en faire la course la plus en vue au Québec et une référence ailleurs dans le monde. » Puisque je n’ai rien vu de tel cette année, je leur souhaite bien d’y parvenir un jour. Heureusement, ils peuvent compter sur un très beau parcours dont les images demeurent un beau souvenir. Reste à voir s’il sera suffisamment fort pour nous ramener en 2008…

Marc Dagenais

Demi-marathon International de Québec 2007

Demi-marathon International de Québec 2007

Nouveau parcours et conditions idéales

À l’instar du Demi-marathon de Montréal deux semaines plus tôt, le Demi-marathon International de Québec (DMIQ) nous réservait lui aussi un nouveau parcours pour sa 4e édition en ce dimanche 6 mai 2007 où un soleil tout-à-fait radieux brillait dans un ciel azur sans nuage. La température était juste assez fraîche pour courir très à l’aise.

La ligne d’arrivée de même que le centre nerveux des opérations se trouvaient sur les terres du magnifique Domaine Maizerets, situé quelques kilomètres à l’est du centre-ville de Québec (sortie de l’avenue D’Estimauville en empruntant l’autoroute 440 en direction est). Organisé par l’équipe du circuit Courir à Québec (www.couriraquebec.com) qui est aussi maître d’œuvre du Marathon des Deux rives dont la 10e édition aura lieu le 26 août prochain, le DMIQ se veut une occasion de découvrir un autre visage de la Vieille Capitale. Le parcours consiste en une boucle de 16,8 km dont l’extrémité est s’approche des Chutes Montmorency et dont la moitié emprunte la piste cyclable qui borde le fleuve St-Laurent en parallèle avec l’autoroute 440.

En plus d’une course de 3 km pour les jeunes (7-14 ans), des épreuves de 10 et 30 km complétaient le programme avec l’épreuve-phare du demi. Environ 1200 participants prenaient part à l’une ou l’autre des 4 épreuves. Distance peu fréquente dans le calendrier des courses, c’est l’épreuve du 30 km qui m’incita à m’inscrire au DMIQ puisqu’elle cadrait parfaitement dans mon programme d’entraînement en vue du Marathon d’Ottawa (www.runottawa.ca) dimanche le 27 mai 2007.

Les participants au circuit de 30 km devaient effectuer les 13.2 derniers kilomètres de la boucle pour ensuite la parcourir au complet; des autobus assuraient la navette entre le Domaine Maizerets et le lieu de départ. La caravane du 30 km s’ébranla à 8h00 AM et le premier termina l’épreuve en 1h51 (la première femme en 2h12) alors que le 178e participant fermait la marche en 4h34. Quant au demi, le vainqueur terminait en 1h11 et la première femme en 1h25. En ce qui me concerne, je suis très fier de mon « negative split » : après avoir maintenu un peu moins de 5 minutes au kilomètre, j’ai accéléré lentement mais constamment du 20e kilomètre à l’arrivée (2h22) sans ressentir de fatigue.

Trêve de statistiques, la portion du parcours qui emprunte la voie cyclable nous a offert de très très beaux points de vue sur le fleuve, l’Île d’Orléans et la ville de Québec et ce, malgré le voisinage rapproché de l’autoroute 440. Pour un « étranger » comme moi qui ne se lasse jamais de visiter Québec, ce fut un véritable régal pour les yeux. L’absence totale de facteur éolien a contribué à rendre les conditions de course franchement idéales! Je suis toutefois bien conscient qu’en présence d’un fort vent de face, la course aurait pu être passablement laborieuse…

Une fois de plus, les coureurs ont été bien gâtés par l’ensemble des bénévoles enthousiastes qui n’étaient pas avares de leurs encouragements. À l’arrivée, un brunch était servi sous la tente (très bonnes crêpes et véritable sirop d’érable), après la distribution de bien belles médailles.

Sur une note personnelle, je m’en voudrais de ne pas souligner à quel point l’adage « le monde est petit » s’applique particulièrement à notre merveilleux univers de la course à pied. Je n’étais pas sitôt arrivé sur le site du Domaine Maizerets que je croise Daniel Laberge, digne représentant du Club La Foulée, que j’avais eu le plaisir de rencontrer au Marathon de Niagara Falls (www.niagarafallsmarathon.com) le 22 octobre dernier! Puisqu’il s’est empressé de me présenter d’autres membres de son club, je ne pouvais donc souhaiter meilleur accueil et les minutes précédant le départ me sont apparues bien courtes. Après la course, je me suis permis de visiter le site du club (www.lafoulee.com) pour constater à quel point il s’agit d’un club très dynamique et bien organisé.

Finalement, il me semble que dans un monde idéal, il devrait y avoir davantage de courses de 30 km au calendrier, un défi plus exigeant qu’un demi-marathon tout en étant plus accessible et moins éprouvant qu’un marathon. Je crois également, au risque de me faire contredire par de vrais connaisseurs, qu’une telle distance, en mode « compétitif », permet de bien mesurer notre progression et/ou préparation en vue d’un marathon. De toute manière, j’ai vraiment aimé la distance et je n’ai même pas eu besoin de temps de récupération, alors que pour le marathon, c’est une autre histoire ! Enfin, il convient d’ajouter que la plus vieille course à pied en Amérique du Nord se déroule sur un circuit de 30 km à Hamilton et fêtera son 113e anniversaire le 30 mars prochain (www.aroundthebayroadrace.com). Il va sans dire que j’aimerais bien y participer.

Marc Dagenais

Demi-Marathon de Montréal

Demi-Marathon de Montréal

Le « nouveau » demi-marathon de Montréal

Après les éditions précédentes marquées par la grisaille, et particulièrement 2006 avec un froid de canard et une pluie tenace, c’est une température plutôt clémente (17 Celsius au départ) qui accueillait les 2160 participants inscrits à cette nouvelle édition du demi-marathon de Montréal le 22 avril dernier. Comme les années précédentes, l’événement avait lieu au Parc Jean-Drapeau, site magnifique et témoin, 40 ans plus tôt, de cette fabuleuse exposition universelle de Terre des Hommes.

Les coureurs enthousiastes se sont élancés à 10h00 AM (une course de 5 km ayant eu lieu un peu plus tôt). Ce demi-marathon, nouvelle mouture, comportait un changement de commanditaire avec Banque Scotia et ASICS (qui remplace Nike) ainsi qu’un nouveau tracé. En effet, alors que le parcours précédent s’étirait principalement sur l’Île Notre-Dame et s’attardait autour du bassin Olympique, le nouveau couvre davantage de terrain sur l’Île Ste-Hélène, emprunte une moindre partie du circuit Gilles-Villeneuve et ne longe le bassin qu’une seule fois. Le quartier général de la course, de même que les lignes de départ et d’arrivée, furent déménagés d’une île à l’autre pour loger autour du complexe de natation de l’Île Ste-Hélène. Après un bref sondage dénué de toute prétention scientifique, il semble que le changement de décor fut largement apprécié, à l’exception peut-être des 2 derniers kilomètres du parcours où un fort vent de face a sévi (22 k/h en provenance du sud-ouest selon Gilles). Le fil d’arrivée a cependant aidé les 1772 finissants à retrouver le sourire.

Avec deux incursions sur la pointe est de l’Île Ste-Hélène, les coureurs pouvaient contempler de près les structures de certains manèges terrifiants de la Ronde, tout en jouissant aussi d’un beau point de vue sur le fleuve, les installations portuaires et notre fameux Stade olympique. Sans doute inspirés par leur passage sur une piste de Formule Un, les coureurs pouvaient également aspirer à réaliser de bons temps, peut-être même un « personal best », étant donné l’absence de relief sur tout le parcours.

À l’instar des précédentes éditions, l’événement fut rehaussé par la présence d’une certaine élite; le champion ayant enregistré un temps de 1h05 et la championne suivant neuf minutes plus tard, des améliorations par rapport aux temps des vainqueurs de 2006. Un contingent de 156 coureurs, auquel je me réjouis d’appartenir, a franchi le fil d’arrivée sous la barre du 1h30. En tout, 1772 personnes ont complété le parcours d’après les résultats affichés sur www.sportstats.ca, la dernière fermant la marche un peu plus de trois heures après le départ. Fait à noter, la première édition (2003), alors commanditée par Adidas, comptait 747 inscrits.

Le Club était encore bien représenté avec (dans l’ordre d’arrivée) mesdames Nathalie Goyer, Sandra Girard, Ghislaine Beaulieu, Dominique Simard et Odile Ouellet ainsi que messieurs Marc Lajoie, Gilles Cadotte, Richard Babineau, Marc Lavoie, Daniel Lamontagne, Normand Papin, Jean-François Kingsley, Benoît Gosselin, Steve Falardeau, Stéphane Lachapelle et Robert Grégoire. Après avoir réalisé un bon temps de 3h04 au marathon de Boston dans des conditions particulièrement pénibles quelques jours auparavant, Laurent Jugant a gentiment joué au photographe et fut également un « supporteur » très enthousiaste !

Bref, il s’agit d’un événement déjà très bien rodé (5e édition) sous la direction de notre coach, M. François Lecot, et qui gagne en popularité. Pour de plus amples informations, je vous suggère de visiter www.canadarunningseries.com (qui regroupe d’autres courses intéressantes au pays, dont plusieurs dans la Ville Reine). Les photos qui se trouvent sur ce site témoignent non seulement de l’ardeur des coureurs, mais aussi de la présence enthousiaste de très nombreux bénévoles qui ont communiqué moult encouragements et fait un travail colossal (que l’on a malheureusement tendance à prendre pour acquis). Si vous êtes curieux, les photos de 2006 illustrent avec éloquence les caprices de la météo en même temps que le courage des bénévoles et coureurs ayant bravé les éléments.

Enfin, je dois réitérer que j’ai un faible pour cette course dont l’édition 2004 fut ma toute première expérience à une course organisée et ma piqûre pour la trentaine où j’ai participé par la suite.

Marc Dagenais

Maski-Courons International

Maski-Courons International

COURSE CHAMPÊTRE

On ne pouvait certes espérer de meilleures conditions climatiques pour cette 29e édition du Maski-Courons International à laquelle j’ai eu le grand plaisir de participer avec cinq autres membres du Club des Coureurs sur route du Mont St-Bruno, en ce dimanche 13 août 2006. Tout près de St-Gabriel-de-Brandon dans la belle région de Lanaudière, cette course à pied s’inscrit dans le cadre d’un week-end de festivités comprenant entre autres un tournoi de volley ball de plage, qui s’avéra une intéressante mais trop brève distraction préalablement au départ. Outre le demi-marathon, d’autres distances étaient parcourues à la course ou la marche, dont une sympathique épreuve d’un kilomètre pour enfants. Et vive la relève !

Notre grande dame du marathon, Jacqueline Gareau, était porte-parole de l’événement et participait au demi-marathon aux côtés des non-moins célèbres jumelles Patricia et Sylvianne Puntous. Le départ était donné à 10h00 AM sous un ciel radieux et la caravane traversait d’abord un terrain de camping pour ensuite rejoindre la route. Le tracé de 21.1 km contourne essentiellement le beau lac Maskinongé, lequel baigne la ville de St-Gabriel-de-Brandon.

Il s’agit d’un très beau parcours, majoritairement rural, avec de beaux points de vue sur le lac de même que les Basses-Laurentides à proximité. Quelques bonnes montées viennent fouetter les jarrets et accélérer la respiration. Malgré un large accotement sur une grande partie du parcours, de nombreux cônes protecteurs ainsi que des écriteaux invitant les automobilistes à ralentir, certains coureurs ont eu la désagréable impression d’être frôlés par de la tôle sur quatre roues à certains moments !

Les encouragements des citoyens ont cependant tôt fait de nous faire oublier la circulation automobile et la qualité inégale du revêtement asphalté. Au fil d’arrivée, nous étions heureux de recevoir la médaille du « finisher » dont la forme originale correspond au contour du lac Maskinongé. Le premier des 163 participants a survolé les 21.1 km en 1h07 ! Pour ma part, je suis parti en « fond de grille » et j’ai réalisé un « negative split » (première moitié plus lente) pour la première fois, terminant en 1h33.

Enfin, il s’agissait pour notre petit groupe de St-Bruno d’une « pratique » en vue du Marathon des Deux Rives à Québec le 27 août prochain. J’en serai à ma première expérience et on verra bien si le vrai test fonctionnera aussi bien que la « pratique »…

Marc Dagenais

Demi-Marathon de Montréal 2006

Demi-Marathon de Montréal 2006

Un demi-marathon pluvieux et…« frette »

Après une très belle semaine de température plutôt estivale, le froid (6 Celsius) et la pluie attendaient les 1633 participants inscrits au demi-marathon commandité par NIKE au Parc Jean-Drapeau en ce dimanche, 23 avril 2006, 10h00 AM. Une course de 5 km avait eu lieu un peu plus tôt en matinée. Je vous assure qu’il faut vraiment aimer ce genre d’événement pour y participer dans de telles conditions climatiques !

Les coureurs jouissaient cependant d’un beau parcours qui emprunte le circuit Gilles-Villeneuve, longe le bassin Olympique à quelques reprises et fait une courte incursion sur la pointe ouest de l’île Ste-Hélène. Les coureurs, sans doute inspirés par leur passage sur une piste de Formule Un, peuvent naturellement aspirer à réaliser de bons temps, peut-être même un « personal best », étant donné l’absence de relief.

L’événement est rehaussé par la présence d’une certaine élite; le champion 2005 a d’ailleurs bien défendu son titre avec un temps de 1h06 et la nouvelle championne suivait dix minutes plus tard. 151 coureurs, un contingent plutôt impressionnant, ont franchi le fil d’arrivée sous la barre du 1h30. J’ai pu terminer l’épreuve (sic) deux minutes plus tard, bien heureux de pouvoir me sustenter en me réchauffant à l’intérieur. La 1605e personne de la caravane fermait la marche trois heures après le départ. Fait à noter, la première édition (2003), alors commanditée par ADIDAS, comptait 747 inscrits.

Bref, il s’agit d’un événement déjà bien rodé (4e édition) et qui gagne en popularité, ce qui lui a d’ailleurs valu quelques secondes d’antenne à LCN en après-midi. Pour de plus amples informations, je vous suggère de visiter www.canadarunningseries.com. Les photos qui s’y trouvent témoignent non seulement des caprices de la météo et de l’ardeur des coureurs, mais aussi de la présence enthousiaste de très nombreux bénévoles qui ont bravé les éléments et fait un travail colossal (mais que l’on a malheureusement tendance à prendre pour acquis).

Pour d’autres informations, vous pouvez également recueillir les impressions des autres participants du CCRMSB, auxquels j’adresse d’ailleurs toutes mes félicitations : Laurent Jugant, Bruno Moindrot, Gilles Cadotte, Benoît Gosselin, Francois Bélair, Ghislaine Beaulieu, Rémy Broquin, Odile Ouellet, Geneviève Fontaine et Catherine Fontaine (en ordre chronologique). Nos 3 premiers ont enregistré des temps rapides de 1h21, 1h27 et 1h30 ! Impressionnant…

Enfin, je dois admettre que j’ai un faible pour le 21 Kmtl puisque l’édition 2004 fut ma toute première participation à une course organisée et ma piqûre pour la vingtaine de courses auxquelles j’ai participé par la suite.

Marc Dagenais