Browsed by
Étiquette : montreal

Demi-marathon OASIS de Montréal

Demi-marathon OASIS de Montréal

Le 9 septembre dernier, il y avait définitivement beaucoup d’ambiance et très peu de GES sur le Pont Jacques-Cartier pour un dimanche matin. L’enthousiasme était au rendez-vous pour cette grand messe commanditée par OASIS qui, pour plusieurs, clôture une belle saison de course (www.festivaldelasante.com).

Le Marathon International de Montréal est né en 1979, peu après les Jeux Olympiques. Après un long hiatus de 1990 à 2003, il renaît de ses cendres dans le cadre plus élargi du Festival de la Santé qui regroupe d’autres activités (patin, vélo et marche). Cette année, pour son 17e départ, l’événement adopte le nom de Marathon OASIS de Montréal et son porte-parole demeure Bruny Surin pour une seconde fois.

La caravane du demi-marathon s’est élancée à 8h30 (le marathon suivait à 9h00). Personnellement, j’aime bien partir de ce pont : l’endroit est un des « landmarks » de Montréal et la vue porte loin; vers l’est, on aperçoit le Stade Olympique, point d’arrivée du parcours, alors qu’à l’ouest se dressent les édifices à bureaux du centre-ville de même que le bâtiment de la célèbre brasserie Molson tout près. L’endroit est presque mythique et je souhaite qu’il demeure le point de départ de cette course perpétuellement.

Je dois dire cependant qu’à part certains endroits, le parcours du demi-marathon est quelconque. Il ne s’agit définitivement pas d’un tracé touristique et le choix de la rue des Carrières en particulier me laisse perplexe. Par contre, la vue sur la tour inclinée du stade, direction est sur la rue Rachel, me réconcilie avec le parcours. Pour l’arrivée, l’entrée dans le stade et le petit tour de piste à l’intérieur sont particuliers. Malgré les critiques, je persiste à trouver qu’il s’agit d’un édifice impressionnant, audacieux et chargé de symboles. Y terminer la course est définitivement une excellente idée!

Le parcours du marathon comporte, dans sa première moitié (la seconde étant le parcours du demi), un peu plus de « landmarks » Montréalais dont le circuit Gilles-Villeneuve, La Ronde, Habitat 67, le Vieux Montréal (rues McGill, de la Commune et Notre-Dame) et la rue Ste-Catherine traversant le Village! Quelques petites côtes viennent pimenter sa seconde moitié.

Cette année, le vainqueur a franchi le fil d’arrivée après 2h15 de labeur (1h05 pour le gagnant du demi) et la première femme (avec 2h43) se méritait la Coupe Émilie Mondor, ainsi nommée en mémoire de la célèbre athlète qui, l’année précédente, venait tout juste de réorienter sa pratique vers le marathon avant de connaître un destin tragique en automobile à l’âge de 25 ans.

Après 4 participations consécutives au demi, j’apprécie beaucoup cet événement et son ambiance festive dans le stade. Par contre, l’amateur de breloques que je suis n’apprécie pas vraiment la médaille de « finisher » qui semble sortie tout droit d’une boîte de Cracker Jack. La distribution de T-shirts « techniques », une première cette année, représente toutefois une nette amélioration.

Bref, l’événement commence tranquillement à acquérir ses lettres de noblesse avec 2397 finissants au demi-marathon, 1190 au marathon et… environ 17600 participants à toutes les activités (dont la marche). Ce qui a valu à son organisateur, Bernard Arsenault, d’être choisi en qualité de « Personnalité de la semaine » dans l’édition du 16 septembre de La Presse où il déclare que son marathon « est redevenu le chef de file des marathons du Québec ».

Je lui souhaite vivement mais, à mon humble avis et pour le moment du moins, cet honneur échoit plutôt au Marathon des Deux Rives à l’autre bout de l’autoroute 20.

Marc Dagenais

Demi-Marathon de Montréal

Demi-Marathon de Montréal

Le « nouveau » demi-marathon de Montréal

Après les éditions précédentes marquées par la grisaille, et particulièrement 2006 avec un froid de canard et une pluie tenace, c’est une température plutôt clémente (17 Celsius au départ) qui accueillait les 2160 participants inscrits à cette nouvelle édition du demi-marathon de Montréal le 22 avril dernier. Comme les années précédentes, l’événement avait lieu au Parc Jean-Drapeau, site magnifique et témoin, 40 ans plus tôt, de cette fabuleuse exposition universelle de Terre des Hommes.

Les coureurs enthousiastes se sont élancés à 10h00 AM (une course de 5 km ayant eu lieu un peu plus tôt). Ce demi-marathon, nouvelle mouture, comportait un changement de commanditaire avec Banque Scotia et ASICS (qui remplace Nike) ainsi qu’un nouveau tracé. En effet, alors que le parcours précédent s’étirait principalement sur l’Île Notre-Dame et s’attardait autour du bassin Olympique, le nouveau couvre davantage de terrain sur l’Île Ste-Hélène, emprunte une moindre partie du circuit Gilles-Villeneuve et ne longe le bassin qu’une seule fois. Le quartier général de la course, de même que les lignes de départ et d’arrivée, furent déménagés d’une île à l’autre pour loger autour du complexe de natation de l’Île Ste-Hélène. Après un bref sondage dénué de toute prétention scientifique, il semble que le changement de décor fut largement apprécié, à l’exception peut-être des 2 derniers kilomètres du parcours où un fort vent de face a sévi (22 k/h en provenance du sud-ouest selon Gilles). Le fil d’arrivée a cependant aidé les 1772 finissants à retrouver le sourire.

Avec deux incursions sur la pointe est de l’Île Ste-Hélène, les coureurs pouvaient contempler de près les structures de certains manèges terrifiants de la Ronde, tout en jouissant aussi d’un beau point de vue sur le fleuve, les installations portuaires et notre fameux Stade olympique. Sans doute inspirés par leur passage sur une piste de Formule Un, les coureurs pouvaient également aspirer à réaliser de bons temps, peut-être même un « personal best », étant donné l’absence de relief sur tout le parcours.

À l’instar des précédentes éditions, l’événement fut rehaussé par la présence d’une certaine élite; le champion ayant enregistré un temps de 1h05 et la championne suivant neuf minutes plus tard, des améliorations par rapport aux temps des vainqueurs de 2006. Un contingent de 156 coureurs, auquel je me réjouis d’appartenir, a franchi le fil d’arrivée sous la barre du 1h30. En tout, 1772 personnes ont complété le parcours d’après les résultats affichés sur www.sportstats.ca, la dernière fermant la marche un peu plus de trois heures après le départ. Fait à noter, la première édition (2003), alors commanditée par Adidas, comptait 747 inscrits.

Le Club était encore bien représenté avec (dans l’ordre d’arrivée) mesdames Nathalie Goyer, Sandra Girard, Ghislaine Beaulieu, Dominique Simard et Odile Ouellet ainsi que messieurs Marc Lajoie, Gilles Cadotte, Richard Babineau, Marc Lavoie, Daniel Lamontagne, Normand Papin, Jean-François Kingsley, Benoît Gosselin, Steve Falardeau, Stéphane Lachapelle et Robert Grégoire. Après avoir réalisé un bon temps de 3h04 au marathon de Boston dans des conditions particulièrement pénibles quelques jours auparavant, Laurent Jugant a gentiment joué au photographe et fut également un « supporteur » très enthousiaste !

Bref, il s’agit d’un événement déjà très bien rodé (5e édition) sous la direction de notre coach, M. François Lecot, et qui gagne en popularité. Pour de plus amples informations, je vous suggère de visiter www.canadarunningseries.com (qui regroupe d’autres courses intéressantes au pays, dont plusieurs dans la Ville Reine). Les photos qui se trouvent sur ce site témoignent non seulement de l’ardeur des coureurs, mais aussi de la présence enthousiaste de très nombreux bénévoles qui ont communiqué moult encouragements et fait un travail colossal (que l’on a malheureusement tendance à prendre pour acquis). Si vous êtes curieux, les photos de 2006 illustrent avec éloquence les caprices de la météo en même temps que le courage des bénévoles et coureurs ayant bravé les éléments.

Enfin, je dois réitérer que j’ai un faible pour cette course dont l’édition 2004 fut ma toute première expérience à une course organisée et ma piqûre pour la trentaine où j’ai participé par la suite.

Marc Dagenais

Demi-Marathon de Montréal 2006

Demi-Marathon de Montréal 2006

Un demi-marathon pluvieux et…« frette »

Après une très belle semaine de température plutôt estivale, le froid (6 Celsius) et la pluie attendaient les 1633 participants inscrits au demi-marathon commandité par NIKE au Parc Jean-Drapeau en ce dimanche, 23 avril 2006, 10h00 AM. Une course de 5 km avait eu lieu un peu plus tôt en matinée. Je vous assure qu’il faut vraiment aimer ce genre d’événement pour y participer dans de telles conditions climatiques !

Les coureurs jouissaient cependant d’un beau parcours qui emprunte le circuit Gilles-Villeneuve, longe le bassin Olympique à quelques reprises et fait une courte incursion sur la pointe ouest de l’île Ste-Hélène. Les coureurs, sans doute inspirés par leur passage sur une piste de Formule Un, peuvent naturellement aspirer à réaliser de bons temps, peut-être même un « personal best », étant donné l’absence de relief.

L’événement est rehaussé par la présence d’une certaine élite; le champion 2005 a d’ailleurs bien défendu son titre avec un temps de 1h06 et la nouvelle championne suivait dix minutes plus tard. 151 coureurs, un contingent plutôt impressionnant, ont franchi le fil d’arrivée sous la barre du 1h30. J’ai pu terminer l’épreuve (sic) deux minutes plus tard, bien heureux de pouvoir me sustenter en me réchauffant à l’intérieur. La 1605e personne de la caravane fermait la marche trois heures après le départ. Fait à noter, la première édition (2003), alors commanditée par ADIDAS, comptait 747 inscrits.

Bref, il s’agit d’un événement déjà bien rodé (4e édition) et qui gagne en popularité, ce qui lui a d’ailleurs valu quelques secondes d’antenne à LCN en après-midi. Pour de plus amples informations, je vous suggère de visiter www.canadarunningseries.com. Les photos qui s’y trouvent témoignent non seulement des caprices de la météo et de l’ardeur des coureurs, mais aussi de la présence enthousiaste de très nombreux bénévoles qui ont bravé les éléments et fait un travail colossal (mais que l’on a malheureusement tendance à prendre pour acquis).

Pour d’autres informations, vous pouvez également recueillir les impressions des autres participants du CCRMSB, auxquels j’adresse d’ailleurs toutes mes félicitations : Laurent Jugant, Bruno Moindrot, Gilles Cadotte, Benoît Gosselin, Francois Bélair, Ghislaine Beaulieu, Rémy Broquin, Odile Ouellet, Geneviève Fontaine et Catherine Fontaine (en ordre chronologique). Nos 3 premiers ont enregistré des temps rapides de 1h21, 1h27 et 1h30 ! Impressionnant…

Enfin, je dois admettre que j’ai un faible pour le 21 Kmtl puisque l’édition 2004 fut ma toute première participation à une course organisée et ma piqûre pour la vingtaine de courses auxquelles j’ai participé par la suite.

Marc Dagenais