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Weekend de course à Ottawa

Weekend de course à Ottawa

Il semble que plusieurs membres du club ont apprécié leur expérience lors du marathon d’Ottawa, et y ont réalisé de bon temps personnels. Certains en étaient à leur premier marathon, et d’autres ont battu leur record personnel.

Bravo à tous!

Voici quelques temps et photos envoyés par nos coureurs:

  • Ken Trueman (40 ans) : marathon : 3:20:38 (personal best; qualifié poour Boston)
  • Marie-Claude Lavoie (38 ans) : 1:02:40 dans le 10km (première course à cette distance)
  • Marc-André Poulin (37 ans) — 3:45:43  dans le marathon (personal best)
  • Mélanie Bernier (36 ans)  — 2:06:35  dans le demi-marathon (personal best)
  • Marlène Couture – marathon : 3h42:59 – (F35-39)24e/246 – (F)142e/1451 – 1081e/4003

N’hésitez pas dans le futur à nous faire parvenir des photos et appréciations de votre expérience lors de compétitions.

Voici pour finir une première tentative de liste de résultats des membres du club obtenue à l’aide d’un prototype d’outil automatisé:

rank lname fname city type time chip
472 BUREAU SONIA Boucherville Half-Marathon 1:36:41.8 1:35:59.7
737 ROY GUY Montreal Half-Marathon 1:41:52.2 1:39:36.6
754 LEFRANCOIS ROBERT St-bruno Half-Marathon 1:42:39.9 1:39:44.6
1074 DURANCEAU JULIE Saint-Bruno Half-Marathon 1:45:20.6 1:42:39.7
1296 CAREY GERRY Greenfield Park Half-Marathon 1:45:17.0 1:44:37.0
1394 BELAIR FRANCOIS St-bruno Half-Marathon 1:48:09.6 1:45:24.2
1478 FOLCO ALAIN St-Bruno Half-Marathon 1:49:00.2 1:46:04.8
4939 BERNIER MELANIE Montreal Half-Marathon 2:11:41.4 2:06:35.6
5837 HINSE MELANIE St-bruno Half-Marathon 2:17:07.3 2:11:58.5
6734 JUTRAS LISE-ANDREE St-bruno Half-Marathon 2:24:32.6 2:19:22.7
395 TRUEMAN KENNETH St-Basile-le-Grand Marathon 3:20:50.2 3:20:38.0
1080 COUTURE MARLENE St hubert Marathon 3:44:09.2 3:42:59.0
1108 LAROCQUE MARTIN Verdun Marathon 3:44:55.3 3:44:28.2
1199 POULIN MARC-ANDRE Montreal Marathon 3:47:07.1 3:45:43.5
2076 BARIL MELANIE Verdun Marathon 4:09:39.4 4:07:59.6
2182 ST-PIERRE BRUNO Brossard Marathon 4:12:53.5 4:11:24.1
2281 BOURBEAU ALAIN St-Bruno Marathon 4:15:26.1 4:12:06.7
1455 CARDINAL YVES Saint Lambert Ottawa 10K 53:49.7 50:57.3
2906 AUDY DANIEL Boucherville Ottawa 10K 1:00:34.6 1:00:24.8
4381 LAVOIE MARIE-CLAUDE St-Basile-le-Grand Ottawa 10K 1:06:22.7 1:02:40.3
Course de l’Armée – Ottawa

Course de l’Armée – Ottawa

Course de l'armée, Ottawa, 2008

Course de l’Armée : une première à Ottawa

Au coeur de la capitale nationale en ce dimanche 21 septembre 2008, avait lieu la toute première édition de la Course de l’Armée / Army Run (www.armyrun.ca/en/default.aspx), un événement comportant un demi marathon ainsi qu’un 5 km, et pour lequel l’organisation affirmait s’inspirer du Marine Corps Marathon dont la 33e édition aura lieu le 26 octobre prochain à Washington, D.C. (www.marinemarathon.com/Marine_Corps_Marathon.htm). Le tracé du demi marathon correspondait à celui de la seconde moitié du marathon d’Ottawa tenu au mois de mai (www.ncm.ca/), sauf pour un toute petite rallonge dans un espace de stationnement vers la mi-parcours. D’ailleurs, l’organisation logistique incombait au même groupe pour les deux événements.

Sans surprise, l’Expo Santé avait lieu au Manège Militaire situé au centre-ville. Dès l’arrivée samedi, nous étions plongés dans l’ambiance militaire avec des soldats en tenue de camouflage patrouillant le terrain et des véhicules blindés montant la garde devant l’édifice; toutefois, l’ambiance était décontractée et les sourires, nombreux. Après tout, l’événement était tenu au profit de nos troupes et de nombreux officiers et soldats, de même que des membres de la Gendarmerie Royale du Canada, étaient inscrits à la course. Naturellement, un kiosque de recrutement (pour l’armée et non la course!) apparaissait bien en vue et force est d’admettre qu’il y avait tout de même un certain achalandage.

L’environnement militaire nous poursuivait au souper de pâtes puisque nos hydrates de carbone favoris nous étaient servis dans une cantine militaire mobile, par des cuistots de l’armée et dégustés sous la tente. De nombreux soldats s’étaient portés volontaires pour le service qui s’est avéré, indubitablement, courtois, rapide et efficace. Le déroulement discipliné de l’ « opération » n’a tout de même pas nui à l’ambiance festive qui y régnait. Bravo! Fait à noter, tous les billets avaient été vendus quelques jours auparavant.

Au souper, après le « pep talk » habituel de John Stanton, fondateur bien connu du réseau de boutiques Running Room (commanditaire de la course), nous avons eu le privilège d’entendre une participante au demi marathon partager avec nous sa profonde motivation à courir l’épreuve du lendemain. Presque sur le ton intime de celle qui se confie à ses proches, elle mentionna d’abord à quel point la course à pied fut une passion qu’elle partageait avec son conjoint avant de perdre celui-ci à New York un certain 11 septembre 2001, pour conclure en soulignant l’importance du soutien aux troupes qui sont engagées dans ce que d’aucuns désignent comme un combat contre le terrorisme.

Abstraction faite de toute position politique ou sociale que chacun peut avoir face au rôle actuel de l’armée, tant la nôtre que celle du puissant voisin au sud, je me disais alors que personne ne pouvait demeurer insensible à ce vibrant témoignage. Je crois aussi que son mari devait être très fier de l’accompagner tout au long de son parcours en cette belle matinée dominicale. Parfois, la réalité de la course à pied transcende le simple mouvement de mettre un pied devant l’autre et c’est d’ailleurs ce qui fait la beauté de notre sport favori.

Dimanche matin, le signal de départ fut donné par la bouche d’un canon Howitzer 105 à 9h00 AM précises. La ligne de départ se trouvait au même endroit que celle du marathon en mai, sauf qu’au lieu de bifurquer immédiatement à gauche et ainsi courir devant le Parlement, l’on tournait à droite pour ensuite s’élancer, direction sud, sur la Promenade du Colonel By, le long de la rive est du beau Canal Rideau. On nous offrait donc un très beau parcours, essentiellement plat, où chacun pouvait espérer un bon temps, voire un « personal best » puisqu’en outre, la température légèrement fraîche s’avérait idéale.

Ainsi, la caravane de coureurs longeait le Canal Rideau vers le campus de l’Université Carleton pour ensuite effectuer une boucle un peu plus au sud et « remonter » finalement l’autre rive du Canal pour franchir le fil d’arrivée. Tout au long du parcours, les nombreux bénévoles aux tables d’approvisionnement ou aux intersections, nous transmettaient leurs encouragements sans retenue. Merci à eux!

Au terme de cette odyssée, les 2909 finissants ont reçu une médaille inspirée du «dog tag » typique de l’armée et ont pu se sustenter tout en se réchauffant avec une couverture de papier aluminium. Le premier arrivé a franchi la distance en 1h12 et la première dame, en 1h22. Le dernier participant rentrait au bercail après un séjour de 4h21 sur le bitume. Mon résultat tout juste quelques secondes sous 1h29 n’augure pas si mal pour mon prochain marathon deux semaines plus tard. Mission accomplie en ce qui me concerne!

Quant à l’événement, l’organisation pouvait également déclarer : mission accomplie! En effet, près de 7000 participants ont participé aux 2 épreuves au programme, établissant ainsi un record canadien de participation pour un événement inaugural de ce type. J’ose souhaiter qu’un marathon, ou un 30 km, complètera éventuellement le programme. En attendant, j’ose une critique constructive : repenser la gestion de la consigne des bagages puisqu’en raison du « timing » des 2 courses, le dépôt des bagages des coureurs du 21 km coïncidait avec le retrait des bagages pour les coureurs du 5 km, ce qui créa un peu d’engorgement (et d’énervement) à quelques minutes du départ.

Pour terminer sur une note gastronomique (une première en ce qui me concerne), je vous recommande un superbe hamburger « artisanal » (avec frites bien sûr) chez The Works sur la rue Bank tout juste au sud de l’autoroute 417. De quoi refaire le plein de calories en prévision de la prochaine course.

Marc Dagenais

Marathon à Ottawa, 2007

Marathon à Ottawa, 2007

Ottawa, un marathon d’envergure

« Jamais deux sans trois », comme le veut l’adage. Après avoir « frappé le  mur » et complété difficilement mon second marathon à Niagara l’automne dernier, j’ai encore tenté le diable avec cette longue distance lors de la 33e fin de semaine des courses d’Ottawa les 26 et 27 mai derniers (www.runottawa.ca). Cet événement, qui a déjà acquis ses lettres de noblesse, regroupe plusieurs épreuves de course à pied en plus du marathon, soit 5 et 10 km le samedi, et un demi-marathon ainsi qu’une course familiale de 2 km le dimanche. Un grand total de 29 641 coureurs ont pu trouver chaussure à leur pied !

Souhaitant tourner la page sur mon expérience précédente, je n’avais pas lésiné sur la préparation avec un mélange de « volume » et d’intervalles (y compris les excellentes séances avec notre coach François Lecot). Les longues sorties du samedi matin (depuis novembre 2006 sans interruption) avec Ghislaine Beaulieu, Gilles Cadotte et Stéphane Lachapelle, des marathoniens chevronnés, ont porté fruit. En ce matin nuageux et légèrement frisquet (quoi de mieux qu’un bon sac à ordures vert pour se couvrir au départ), je me suis joint aux 3690 autres participants du marathon auxquels s’ajoutaient 10 concurrents effectuant le parcours en chaise roulante. Le départ eut lieu à 7h00 AM près de l’Hôtel de Ville; celui du demi-marathon suivait à 8h30.

Le marathon nous offrait un très beau parcours, essentiellement plat, de manière à permettre à chacun de réaliser un bon temps, voire faciliter un « personal best ». Après avoir couru devant le Parlement, les coureurs enjambaient l’Outaouais pour une incursion à Gatineau; de retour dans la capitale, le contingent se dirigeait à l’est vers le quartier cossu de Rockliffe après un passage devant les résidences officielles des premier ministre et gouverneur général. De retour au centre-ville, la caravane longeait le beau Canal Rideau vers le campus de Carleton University pour ensuite effectuer une boucle un peu plus au sud et « remonter » finalement l’autre rive du Canal pour franchir le fil d’arrivée.

Le trajet comportait un caractère autant touristique que sportif, voire champêtre par endroits, puisqu’en plus du Parlement et des résidences officielles de nos dirigeants d’État, il nous emmenait à côté ou proximité de plusieurs lieux importants ou connus tels que la Cour Suprême, le Musée des Civilisations, le Casino du Lac Leamy, le splendide Musée des Beaux Arts, le Parc Lansdowne et j’en passe. Les beaux grands arbres bordant plusieurs rues de Rockliffe furent aussi un régal pour l’œil. Au terme de cette odyssée, les 3026 finissants ont reçu une très belle médaille et ont pu se réchauffer avec la fameuse couverture de papier aluminium. Par ailleurs, 7671 personnes ont terminé le demi-marathon, le premier en 1h12.

Le premier marathonien à franchir le fil d’arrivée fut David Cheruiyot, un Kenyan qui inscrivait un nouveau record pour l’événement avec un résultat de 2h10 et 33s., effaçant celui de 2h11 et 47s. établi en 2004. Parmi les 10 premiers, 8 sont originaires du Kenya, ce qui n’est pas nécessairement une surprise! La première dame, une canadienne d’origine russe, a battu son propre record établi l’année précédente avec 2h29 et 42s., et le dernier marathonien rentrait au bercail après un séjour de 7h56 sur le bitume.

Bien qu’il s’agisse d’un événement bien rodé et bien implanté dans la capitale, il semble que la limite soit maintenant atteinte quant au nombre de participants aux marathon et demi-marathon. En effet, je me suis senti un peu à l’étroit dans les aires d’arrivée et de récupération et carrément submergé à l’endroit où le parcours du demi-marathon rejoint celui du marathon, soit peu après 35 km aux abords du Lac Dow.

La scène fut tout de même assez spéciale : le groupe plutôt clairsemé et étiré de marathoniens se retrouvait subitement plongé à l’intérieur d’un contingent massif et plutôt compact de « demi-marathoniens » ayant forcément un rythme de croisière plus lent que le leur. Une telle situation fut exacerbée peu après la jonction des deux groupes au premier poste de ravitaillement suivant ladite jonction ! Après un vif mais bref sentiment de frustration et non sans avoir exprimé mentalement quelques jurons bien sentis, je me suis trouvé un important regain d’énergie à force de dépasser un aussi grand nombre de « demi-marathoniens » à ce stade du parcours. Quoi de mieux qu’une accélération graduelle pour terminer un marathon ? Un mal pour bien…

Tout au long du parcours, de nombreuses personnes nous encourageaient à plusieurs endroits, de même que les très nombreux bénévoles aux tables d’approvisionnement ou aux intersections, qui nous transmettaient leur enthousiasme sans retenue. Ceux-ci ne seront jamais assez remerciés pour leur contribution puisque nous passons à côté d’eux en coup de vent. Fait intéressant à noter, plusieurs de ces « supporteurs » personnalisaient leurs encouragements en scandant notre prénom puisque celui-ci apparaît sur notre dossard; une bien belle initiative à mon avis !

Avec autant d’encouragements et grisé par tous mes dépassements réalisés dans le dernier droit, j’ai pu éprouver un « high » indicible en franchissant la ligne d’arrivée après 3h20 d’une course bien gérée. Terminer un marathon demeure toute une sensation, et le compléter avec dix minutes d’avance sur l’objectif apporte un vif sentiment du devoir accompli ! Partager ensuite l’expérience vécue avec les amis du Club, ceux avec qui j’ai encore le plaisir de m’entraîner, soit Gilles, Stéphane, Laurent, Ghislaine, Jean-Marc et Richard, demeure un privilège. Je ne puis espérer de meilleurs compagnons de route !

Enfin, comme le temps réalisé au marathon d’Ottawa est accepté comme temps de qualification pour le marathon de Boston (les informations à ce sujet figurent sur le site web), je compte donc m’inscrire à celui-ci pour 2008. On verra bien… En attendant, j’ai déjà repris l’entraînement en vue du Marathon des Deux Rives à Québec (www.couriraquebec.com) qui fêtera son dixième anniversaire le 26 août prochain. Mon souhait pour le futur n’est plus nécessairement d’améliorer mon temps mais plutôt d’apprivoiser graduellement cette distance afin de me sentir de plus en plus à l’aise et, par conséquent, pouvoir apprécier ce défi pour le plaisir qu’il procure plutôt que le subir comme une épreuve.

Marc Dagenais